mardi 11 décembre 2007

L'oubli

Après une discussion avec un pote, je me suis demandée ceci…

Pourquoi est-ce si difficile d’oublier quelqu’un qui a beaucoup compté pour nous, à un moment de notre existence, bien que l’on sache que cette personne ne nous aime pas ? Cela semble évident au premier abord et vu de l’extérieur. Il ou elle ne t’aime pas, alors pourquoi continuer à éprouver des sentiments à son égard ? Ce n’est finalement que lui donner trop d’importance, alors qu’il ou elle ne le mérite pas.

Je me disais ensuite qu’on agit et réagit tous et toutes de manière différente. Si l’annonce de la nouvelle « je ne t’aime pas » ou « c’est terminé entre nous » fait froid dans le dos de certain(e)s et leur fait faire un volte-face radical, d’autres continuent à ne pas croire à ce message. Mais comment faire pour oublier cette personne ou classer l’affaire si on ne croit pas à cette annonce et que de toute manière l’autre ne va pas changer d’avis…
Ne plus y penser ? Facile à dire, mais quand tu as pensé à cette personne pendant plusieurs semaines, mois ou années, que tu as vécu et partagé avec lui/elle une partie de ta vie, difficile de tirer un trait du jour au lendemain !
La haïr ? Oui, mais quels arguments mettre en avant ? « De toute manière, il/elle ne t’aime pas ou plus, alors pourquoi continuer à l’aimer et à te faire du mal » ? Ou encore « il/elle t’a fait tellement de mal, pourquoi penser encore à lui/elle » ?
S’encourager, s’auto-persuader, s’auto-coacher. « Un/une de perdu(e), dix de retrouvé(e)s » ! Ou « après tout, tu vaux mieux que ça » et « de toutes façons, il/elle ne te méritait pas » ! Ou encore « tu es tellement chou, que tu n’auras pas de peine à retrouver quelqu’un… regarde autour de toi et ouvre les yeux » ! Enfin « C’est quand la prochaine soirée sympa chez Gisèle* ? Elle connaît plein de mecs/nanas célibataires, non ? »….

C’est difficile de donner des conseils à quelqu’un qui se trouve dans ce cas. On peut le/la soutenir, mais le travail de « deuil » et le nouveau départ doit être fait de son côté.


* prénom fictif

jeudi 15 novembre 2007

Je vide aussi mon sac


Oui, je vide mon sac au sens propre parce que: ça devient une mode dans les blogs, ça a été lancé par Livfourmi (je crois... et si c'est faux, qu'on me flagelle, que dis-je, qu'on me lapide sur la place publique!), j'ai été taguée par Cayenne et j'avais encore l'appareil photo numérique dans les mains hier soir...

Alors voilà la bête que j'utilise en ce moment. Je dis "en ce moment" parce que je change relativement souvent de sac, en fonction de mes envies ou tenues...
Mon sac-bandouillère du moment contient:
- un porte-monnaie rouge, un agenda bleu et un porte-cartes noir,
- mouchoirs pour le nez, rennie pour l'estomac (ouais, parce que la nourriture de la cafet' est dégueu et que quand j'aime, je ne sais pas m'arrêter...), chewing-gum pour l'haleine,
- un abonnement de train
- les clés de la maison et de la 'ouature
- un ipod et une clé usb (encore une 64 mega... je crois que je dois être la seule à avoir une si petite capacité sur une si grosse clé)
- un lipstick, un gloss et une poudre compacte
- un téléphone portable que j'avais customizé avec un pendentif qu'une amie m'avait rapporté de Chine, mais dont il ne reste plus que la tête... du pendentif.
Et normalement, j'ai encore une paire de lunettes solaires... mais ces derniers jours, ça n'était pas très très utile!

Converses-ation

Je sais, ça n'est plus vraiment de saison... mais j'avais promis à la femme chocolat que je publierais une photo de mes converses et comme j'avais l'appareil photo dans les mains hier soir, j'en ai profité pour les immortaliser!
Ce sont donc les petites soeurs des converses de la dame choc' en moins rose, en plus noir, en plus grande taille aussi j'imagine.

lundi 12 novembre 2007

Aaahhh l'amour

Selon l’écrivain Marie-Lise Labonté, « nous tournons tous autour de trois schémas : l’amour fusionnel, où l’on ne fait plus qu’un avec l’autre ; l’amour caractériel, où deux êtres parviennent à trouver un équilibre plus ou moins stable dans le conflit ; et enfin l’amour créateur, l’amour libéré, l’amour « vrai » ».

in Psychologies magazine, novembre 2007.

mardi 23 octobre 2007

Ladurée


Il paraît que la maison Ladurée va ouvrir un joli petit magasin au bas de la rue de Bourg dès demain… je sais pas pourquoi, mais je trouve que c’est une très bonne idée. Vous connaissez leurs fameux macarons ? Sont chers, mais p** ce qu’ils sont bons !
Quel plaisir de croquer dans leurs coques, de la sentir se briser sous les dents et ensuite de plonger dans ce délice qu’est la ganache onctueuse au goût – à choix – de vanille, de fruits rouges, de caramel-beurre salé ou encore de marrons ou d’épices… J’en fonds déjà de plaisir rien qu’à écrire ces quelques lignes!
Je vous laisse, je crois que j’ai besoin de douceur, là, tout de suite !!

mardi 16 octobre 2007

Repassage


Hier soir, j'ai fait du repassage devant la télé. Jusque là, rien d'anormal.


J'étais toute fière de tester, pour la troisième fois, mon ersatz de Lorastar... ça va quand même vachement mieux qu'un fer traditionnel, je le conçois. Ca défroisse mieux, du coup c'est plus rapide et je peux repasser plus d'articles. Mais ça a tout de même quelques inconvénients:

- tu dois mettre le volume de la télé au max, car avec les jets de vapeur monstrueux que ça produit, t'entends plus les protagonistes du feuilleton super intéressant que t'es en train de mater,

- ton partenaire fait vaguement la gueule, parce que le volume est au max et qu'il entend quand même les "pschhhhh" de ton super nouveau fer flambant neuf,

- tu te fais une séance de fumigations gratuites, mais sans l'odeur d'eucalyptus,

- tu commences à repasser en étant complètement habillée et tu termines presqu'à poil... et c'est pas parce que tu repasses aussi ce que tu portes, là, sur toi, mais parce qu'il fait super méga chaud devant cette fichue planche,

- tu dois presque passer la "panosse" après avoir terminé ton repasssage, car t'as l'impression d'avoir le lac de Joux sous la planche... et faut faire gaffe à protéger le parquet huilé qui t'as coûté la peau des fesses,

- une fois terminé, les pores de ta peau sont tellement dilatés que tu peux presque te faire un soin du visage... mais tu peux oublier la sortie prévue avec les copines, à moins de faire un nouveau tour par la case "démaquillage-remaquillage".


Mais à part tout cela, je conseille vraiment. Vous ne doutez quand même pas de ma bonne foi?

mercredi 10 octobre 2007

Mon âne y vers Sierre...



Ouais, bên aujourd'hui je souffle une bougie de plus... mais j'ai décidé que durant les 5 prochaines années, je resterai à 30 ans.

J'ai pris cette décision ce matin au réveil. Cela ne s'est encore jamais vu, c'est une première, mais comme on dit, il faut bien une première fois à tout!

Peut-être que j'arriverai à lancer une nouvelle mode, qui sait. Y'a bien des gens qui fêtent leur divorce, d'autres leur demi-anniversaire, certains leur non-anniversaire, alors pourquoi ne pas fêter son pentanniversaire ou son quinquanniversaire... j'sais pas si ça peut jouer pratiquement, mais psychologiquement, ça l'fait!

vendredi 5 octobre 2007

Tendre la deuxième main ?

Hier en fin d’après-midi, j’assistais à une conférence traitant de formation et emploi pour les jeunes. Cette conférence réunissait des candidats aux chambres fédérales – peut-être de futurs élus vaudois… L’une des intervenantes nous a soudainement fait part de ceci :

« Lors de négociations avec la partie adverse, il faut lui tendre la main droite pour qu’il la serre et le gifler de la gauche. »

Et le modérateur de lui rétorquer :
« Et bien si je suis amené à traiter avec vous, je m’assurerai de vous tenir les deux mains ! »


Ceci m'a d'abord laissée quelque peu perplexe. Puis je me suis demandé - toujours très terre à terre, la fille - "et si...
- t'as qu'un bras, tu fais comment?
- tu confonds la gauche et la droite, tu vises au centre?
- t'as peur des microbes que peut véhiculer l'épiderme?
- tu vois que la personne a la main moite ou qu'elle est sale (la main... ou la personne)?

vendredi 28 septembre 2007

Qui de la fourmi ou du pou...

Quelle galère... je suis seule à ramer aujourd'hui! Au bureau, c'est franchement la dèche.

Livfourmi a la grippe ou un refroidissement (peu importe, elle est pas bien du tout) et donc elle est malade comme un chien... pas comme une fourmi, hein. T'as déjà vu une fourmi malade, toi?


Et Mlle K est retenue à la maison à cause d'une invasion de poux! Y sont vilains ces poux et y z'attaquent au moment où on les attend le moins en plus... c'est super quand on doit laver tous les draps, fringues, foulards, taies d'oreillers et coussins, en plus du chat et de la grand-mère!!


Du coup, avec toutes ces bonnes nouvelles, je crains légèrement la grippe-poux qui me guette au coin du bureau... évidemment avant le week-end, juste pour pas foutre la M***.

Je vais essayer de positiver et de me dire que: "les insectes sont nos amis, ils faut les aimer aussi...."

jeudi 27 septembre 2007

Billets de pougne

J'ai lu dans le Bleu de ce matin, que Georges W. Bush a un truc imparable pour prononcer les noms étrangers lors de ses allocutions: il s'aide de transcriptions (ou billets de pougne) phonétiques! Sarkozy devient "sar-KO-zee", Mugabe s'articule "moo-GAH-bee", etc. Ces béquilles phonétiques ont été découvertes par des internautes sur le site de l'ONU, où une version non expurgée d'un discours du président américain a été publiée par erreur.

Moi qui pensais être la seule à user de ce stratagème lors des contrôles scolaires... Il m'arrivait de passer une partie de veille du test à retranscrire - pas en phonétique, parce que moi je sais lire correctement... c'est pas donné à tout le monde, hein - une partie de mon voc allemand, certains articles du CO ou quelques dates historiques sur une étiquette que je collais au dos de ma règle ou de ma calculatrice. Lorsque j'arrivais le lendemain à mon pupitre, munie de ma jolie plume, d'un stylo-effaceur, de tipex et tout naturellement de ma calculatrice ou règle, je me surprenais à ne plus en avoir besoin. Le fait d'avoir tout recopié minutieusement m'avait aidé à ingurgiter la matière... mais aussi à oublier celle que je n'avais pas retranscrite!

lundi 24 septembre 2007

Bêtement vrai...

J'ai reçu ça par email ce matin. Et comme je l'ai trouvé pas mal du tout, je vous en fait part ci-dessous.

"Que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme une mule, malin comme un singe, chaud lapin ou fine mouche, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.Vous arrivez frais comme un gardon à votre premier rendez-vous, et là, pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Le type qui vous a obtenu ce rancard, avec lequel vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: "Cette poule a du chien, Une vraie panthère!"C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même !Elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois. Mais non ! Elle arrive. Bon ! dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, avec sa crinière de lion, est en fait plate comme une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.Vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le bourdon, envie de verser des larmes de crocodile. Vous finissez par vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. Vous avez beau être doux comme un agneau, faut tout de même pas vous prendre pour un pigeon !"

vendredi 7 septembre 2007

Train train quotidien

Non, mais là c'en est trop! Ce matin, je n'ai pas eu de train pour aller au taff'. T'y crois à ça?

Ca a commencé par l'annulation d'un train. Tous les voyageurs se sont donc retrouvés ensardinés dans un seul train (une forte impression d'être dans un wagon à bestiaux). Ensuite, après 10 minutes d'attente en gare, le chef de train annonce un "problème technikrrr" et un "rrrretard indéterminé pour le moment". C'est là que tu regrettes de ne pas avoir eu l'idée de prendre un café et un croissant à l'emporter... mais tu hésites entre descendre du train pour aller t'en payer un et risquer de le voir partir sans toi (le train... pas le café, hein), ou bêtement (ou moutonnement) faire comme tout le monde et attendre la suite des instructions du Kon-trollleuuuur.

Maintenant que tu es installée depuis 15 minutes, un deuxième appel au micro retentit: "tous les voyageurrrrs de la rrrrame 1 doivent passer dans la rrrrame 2. La rrrrame 1 reste immobilisée en gare". Avant de remballer rapidement tes affaires, tu te demandes dans quelle rame tu te trouves... et quand tu vois tous tes petits camarades de voyage plier bagage, tu prend tes affaires vite fait, tu joues des coudes pour descendre la première histoire d'avoir une place potable dans la 2e rame qui est déjà pleine à craquer!

Une fois dans la 2e rame, toujours sans café et sans croissant, tu commences à papoter avec tes petits camarades. Tu croises même des potes de boulot à qui tu n'as jamais adressé la parole... mais dans ce genre de situation, t'as presque l'impression que ce gars-là est ton meilleur pote! Ca fait toujours du bien de ne pas se sentir seule, hein.

Après 20 minutes d'attente, toujours pas de nouvelle du chef de train. Il devait sûrement être planqué sous la banquette ou en train (ah, ah) de prendre un café... Et tout le monde reste là, en quête d'une information qui ne semble pas prête d'arriver. Par désespoir de cause, les fumeurs sortent en griller une, les aficionados du sudoku entament leur 3e grille, les lecteurs relisent le 20 minutes pour la énième fois, les téléphones portables vibrent ou sonnent de plus belle, les gens s'inquiétent ou s'énervent c'est selon.

Là, c'est était trop pour moi: 45 minutes d'attente et aucune information. Je suis descendue du train, je suis retournée au parking, j'ai pris ma voiture et j'ai roulé jusqu'au bureau. Résultat: 1h30 de retard. Et encore, après coup j'ai ouï à la radio que les trains accusaient un retard indéterminé...

Après environ 2 mois de perturbations sur le trafic ferroviaire suisse, les CFF vont augmenter leurs tarifs de 4% (plus sûre du chiffre) au mois de décembre... Suis-je la seule à trouver que c'est "abusé"? Que font-ils de cet argent s'il n'est pas utilisé justement pour améliorer le réseau?

Je suis vénère... mais là, ça va déjà un peu mieux.

jeudi 30 août 2007

Jeu

Pour celles et ceux qui s'emm**** parfois au bureau, qui ont besoin de faire passer le temps ou qui souhaitent se détendre un peu, voici le jeu du Nicoprout:

http://www.zanorg.com/nicoshark/

Faut pas chercher, je ne suis pas en très grande forme aujourd'hui...

Intempéries

C'est décidé. La prochaine fois que je m'achète une paire de pompes, je prends ce modèle:











Avec elles, au moins, je saurai pourquoi mes pieds sont mouillés. Elles pourront même m'aider à rentrer chez moi à la nage et donc me permettre d'éviter les suppressions de train et les retards comme hier soir! C'est la première fois, depuis que je bosse ici, que je retourne au taff pour cause de suppression de train! Du coup, j'ai 1 heure supp' à mon actif... la pluie à du bon finalement, hein.

mercredi 29 août 2007

C’est la rentrée…

… des classes et des ConducteursPriseDeTête sur les routes ! C’était quand même peinard la semaine passée (et les 6 précédentes). Ne pourrait-on pas prolonger les vacances des enfants et des parents et grands-parents d’enfants ?

Depuis lundi, c’est donc la galère sur la route que j’emprunte tous les matins et soirs. Seulement 20 bornes mais qui deviennent un vrai calvaire… et c’est sans tenir compte du mauvais temps. Depuis trois jours, j’ai eu droit aux pires conducteurs et conductrices que j’ai déjà pu recenser, à savoir (liste non exhaustive) :

- Le maniaque du téléphone portable qui, handicapé du bras et de l’oreille gauche, essaie tant bien que mal de zigzaguer sur une route rectiligne.
- Le conducteur qui pense que tout est limité à 70km/h, villages y compris, et à qui j’ai envie de dire « Quand on ne sait pas utiliser un « tempomat », on s’abstient ! »
- Celui qui roule à 78 km/h parce que c’est limité à 80km/h… auquel on a envie de coller aux fesses, juste pour lui montrer qu’il pourrait quand même faire du 82 km/h !
- Le motard que tu dépasses car il roule à 70 km/h et qui, une fois que tu arrives dans la localité limitée à 60 km/h, te dépasse en trombe et te fait de grands signes incompréhensibles. C’est ça le salut des motards ??
- Le tracteur qui va faire sa livraison matinale de milk et qui crée un mini-bouchon… je sais, c’est pas sa faute, mais bon.
- La petite grand-maman qui a décidé qu’aujourd’hui il fallait faire sa promenade hebdomadaire à « Titine » et qui, scotchée à son volant, ne dépasse pas les 20 km/h… grrr !
- Le conducteur qui se croit seul au monde et qui roule au milieu de la chaussée. Tant pis si tu dois salement égratigner tes jantes sur le trottoir ou manquer de bousculer une mère de famille avec sa poussette !
- Le beau mec en décapotable, qui prend plus de temps à se regarder dans le rétro afin de vérifier s’il n’est pas décoiffé et si ses Rayban sont toujours impec’, plutôt que respecter le code de la route.
- Le camionneur qui prend un malin plaisir à accélérer lorsque tu tentes de le dépasser… la prochaine fois, je choisirai une voiture plus puissante. Euh, ils font ça en hybride ??

Et il y a moi… qui ferais mieux de regarder la route plutôt que régler la clim’ ou choisir, sur le ipod, la chanson que je vais bien pouvoir écouter dans la voiture…

jeudi 23 août 2007

I'm a swiss woman in honolulu...

... alors que Sting était l'english man in new york...

Me voilà de retour de vacances après 3 semaines d'absence! Jamais pris 3 semaines auparavant, mais ça fait un bien fou. C'est tout juste si j'ai retrouvé le chemin du taff'...

Je suis donc partie - ou plutôt nous sommes partis - découvrir les villes de Las Vegas, Los Angeles, San Francisco ainsi que Hawaï.



Un véritable dépaysement, pas de tout repos certes, mais un dépaysement complet et surtout un oubli de tous les tracas du quotidien.

J'aimerais vous faire partager quelques-unes de mes impressions et vous montrer quelques photos, mais je manque de temps ces jours-ci. Les photos ci-contre ne sont pas de moi, mais de mon chéri... j'officie encore avec un argentique en attendant de m'offrir le reflex numérique qu'a acquis Lavomisse.


La première picture montre la plage de Waïkiki à Honolulu et la seconde le volcan éteint du parc national d'Haleakala à Maui (avec mon humble personne au premier plan).


Très bonne journée à toutes et tous et @ très vite.

P.S. Certaines et certains ont été été particulièrement inspiré(e)s sur leur blog durant ces trois semaines... y'a de la lecture!

lundi 30 juillet 2007

Conscience professionnelle


Pourquoi, à chaque veille de vacances, faut-il toujours que je stresse comme une malade ? Vite faire ceci, vite transmettre cela, ne pas oublier ce machin, donner l’état d’avancement du job X à Monsieur Y, etc.

C’est ma foutue conscience professionnelle qui fait que je n’arrive pas à quitter le bureau, à la veille de mes vacances bien méritées (il faut le souligner), sans que tout soit « parfait » ou en tout cas transmis à qui de droit ! Et je sais pertinemment que je ne vais pas parvenir à tout faire… je vais très certainement oublier quelque chose… et la terre ne s’arrêtera pas de tourner pour autant !

Une chose est sûre : les piles de dossiers, feuilles volantes, magazines et articles à lire, et tous les documents ou emails soi-disant importants resteront là, empilés sur mon bureau. Je ne vais rien ranger avant de partir (les personnes qui cherchent des infos n’ont plus qu’à commencer une fouille archéo)… et à mon avis, je vais tout retrouver tel quel dans trois semaines.

lundi 23 juillet 2007

Petit pain rassis

Ca m’apprendra ! Ce matin, arrivée à 6h30 au boulot, je me suis dit que je mangerais bien un petit pain au lait au lieu de prendre un croissant avec mon café. Et bien ce fut une très mauvaise idée ! Une idée du lundi matin, quoi !

Non, mais j’ai acheté ce petit pain au lait chez Coop Pronto et j’ai failli me péter une dent en mordant dedans ! C’était même pas le petit pain de la veille mais celui de l’avant-veille ! Le genre de petit pain qu’on a chez soi depuis deux jours mais qu’on se résigne quand même à manger, parce qu’on en a envie… et pis trempé dans le café, ça passe encore.

J’ai donc trempé ce petit-pain-au-lait-rassis dans mon café, devant mon PC… et heureusement que je ne l’ai pas mangé sur mon clavier car celui-ci aurait été inutilisable (chômage technique ?). J’ai en effet recouvert mon bureau de miettes humides et de grosses giclures de café...

mercredi 11 juillet 2007

Promiscuité et fondue

A priori rien à voir entre promiscuité et fondue… non?

C’était juste pour dire que je suis descendue à Genève lundi soir et que j’ai pris le tram. Je n’ai rien contre les transports publics, mais ce dont j’ai horreur, c’est de me sentir « ensardinée » dans les bus, tram et autre. Je n’aime pas du tout être serrée contre quelqu’un que je ne connais pas… ou plutôt je n’aime pas que quelqu’un se colle à moi – même si le pauvre bougre n’y peut rien – de surcroît si je ne le/la connais ni d’Eve ni d’Adam. On n’a souvent pas le choix de se coinçouiller les uns contres les autres pour ne serait-ce qu’entrer dans le bus ou tram, mais ce n’est pas du tout mon truc… et après on dira que j’ai des attitudes de bourg’, ce qui n’a rien à voir avec la choucroute.


Du coup, pour me remettre de mes « émotions » et surtout pour me réchauffer, j’ai proposé à ma cops’s d’aller nous manger une bonne fondue ! Et figurez-vous que le resto était plein – un lundi soir !! – et que les autres clients ont tous également commandé une fondue… manquaient plus que la neige, le feu de cheminée et les chaussures de ski aux pieds et on se serait cru sur les pistes !

Yoga du rire

Un article paru dans le quotidien 20 Minutes de ce matin aborde le thème du rire. On y apprend que rire au boulot est un antidote contre le burn out, le stress, le présentéisme – ou l’absentéisme, c’est selon – et permet de renforcer l’esprit d’équipe voire même d’augmenter les performances économiques de l’entreprise. C’est très bien et fort intéressant, mais le journaliste a juste l’art de nous mettre l’eau à la bouche, sans donner de références complémentaires qu’un lecteur curieux aurait pu consulter ! Eh oui, ce sujet m’intéresse au plus haut point… car je pourrais enfin justifier mes/nos nombreuses pauses-café-rigolade, mes/nos apéros arrosés improvisés, mes éclats de rire en pleine journée et expliquer aux bureaux voisins le pourquoi du comment du bruit que je fais seule ou accompagnée…

Ca m’aurait aussi intéressé de savoir si tous – Romands et Suisses-allemands confondus – avons la même « capacité » de rigoler… peut-être que les gênes, le climat, l’éducation, la langue, la nourriture (avec ou sans rösti !), la boisson ou que sais-je encore y sont pour quelque chose ? Je me pose ce type de questions car sur mon lieu de travail – 50% de Romands et 50% de Suisses-allemands ; on est un peu comme la fondue… moitié-moitié – on regarde souvent les Romands de travers… parce qu’ils ne sont pas assez seriöz ou k’ils rikolent trop dans l’arbeit ! De quoi cela peut-il bien venir ?

Le but de mon post n’est pas de me mettre à dos toute la communauté d’outre-Sarine – car je suis un peu de là-bas moi aussi, et que je les aime bien les Zuisses-allemands – mais de demander à Monsieur G. Melillo, journaliste, où on peut suivre des cours de « yoga du rire » dont il parle ? En quoi cela consiste-t-il ? S’asseoir en tailleur sur sa chaise de bureau, une plante en pot sur la tête et faire des risettes à son collègue pendant une heure tout en lui racontant des gags salaces ? Pour rire ensemble, faut déjà commencer par se comprendre mais bon…

jeudi 5 juillet 2007

Tagguée, je suis tagguée

Merci à Cayenne de m’avoir touchée du bout de son clavier et d’avoir fait de moi un chat !

Voilà les règles du jeu: chaque personne décrit sept choses à propos d’elle-même. Ceux qui ont été «taggués» doivent écrire sur leurs blogs ces sept choses ainsi que le présent règlement. Ensuite, vous devez tagguer sept autres personnes et les énumérer sur votre blog. Vous devez ensuite laisser un message aux 7 blogueurs pour les prévenir qu'ils ont été taggués en leur indiquant : « C’est toi le chat ! »

Alors voilà pour moi:

1. Je repousse souvent (voire toujours) au lendemain ce que je peux faire le jour même… jusqu’à ce que je sois obligée de le faire ! Du coup, je dois au moins avoir 15 livres en attente d’être terminés, plusieurs projets non finalisés et beaucoup d’idées non concrétisées ! Ai-je de la peine à terminer les choses ou suis-je limite paresseuse… je me le demande.


2. J’aime recevoir mes amis et ma famille. J’aime faire plaisir et partager un repas, un verre, des rires et sourires, une conversation, des impressions.

3. Je suis perfectionniste et maniaque… de la propreté et du rangement (sauf au bureau) ! Je suis depuis quelques temps une auto-thérapie et cela semble porter ses fruits.

4. J’aime ce qui est beau. Ce peuvent être des objets, mais aussi des personnes, une décoration, une couleur, la nature, un paysage, une photo, une attitude, un regard, une ambiance.

5. Je suis toujours en retard. Le quart d’heure vaudois est ma devise préférée, mais tout le monde ne comprend pas malheureusement.


6. Je n'aime pas l'injustice qui peut frapper mes connaissances, mes amis, mes collègues ou ma famille. Je me bats tous les jours contre cela.

7.J’aime la vie et l’homme qui partage la mienne.


Je n'ai pas pris le temps de dresser la liste des futurs taggués, mais j’y réfléchi… en plus cette coquine de Cayenne m'a piqué tous ceux que je pensais traiter de "chat"!

mardi 3 juillet 2007

Communiqué


J’ai un communiqué de presse qui sort aujourd’hui… je suis donc de piquet à mon bureau pour les 8 prochaines heures – pas le droit d’aller au pipi-room (j’rigole) – pour les éventuels – et ce ne seront pas que des éventuels mais de fort probables – appels téléphoniques de journalistes ou de personnes désireuses d’avoir des informations plus précises. Chouette donc (à lire avec un soupçon d'ironie). Surtout que je dois y répondre en français, allemand et italien… Pour le français, je pense me débrouiller relativement bien. Pour l’allemand, je vais tacher de leur faire comprendre que le switzertütsch n’est pas ma tasse de thé et si les questions deviennent insistantes, je vais dévier l’appel ! Et pour l’italien, comme je peux difficilement parler avec les mains à travers le combiné et que je ne sais dire que « spaghetti », « al pesto » et « caffè » je ne vais pas aller loin… je vais donc improviser ou demander à mon interlocuteur de bien vouloir switcher !

Comme vous l’aurez compris, j’adoooore les jours de parution de communiqué de presse.

jeudi 21 juin 2007

21 juin: en avant la musique!


Pour le premier jour de l'été - on dirait pas mais bon - la fête de la musique s'organise un peu partout! Même à la gare CFF ce matin à 6h45... c'est fou! Un groupe de rock jouait et son chanteur braillait dans son micro.


Un petit peu de pub pour la fête de la musique à Lausanne ce soir, où mon homme joue du jazz avec son groupe et pour ce week-end dans la Cité de Calvin où je compte bien aller faire un tour! Alors n'oubliez pas vos parapluies - même si le beau temps semble revenir pour ce soir, selon les spécialistes... - et partez vous détendre en écoutant les vibrations des instruments tout en savourant un délicieux breuvage et en engloutissant une cochonnerie pleine de gras!!

lundi 18 juin 2007

11h27 : apéro


Je manque d’inspiration depuis quelques temps. Voilà le pourquoi de mes absences sur mon blog et sur les vôtres ! Mais là, j’ai juste besoin de dire que j’ai envie de prendre l’apéro ! J’ai déjà faim et soif, alors que la pause midi n’arrive que dans 30 à 45 minutes… et l’idée de prendre un petit verre de porto ou une coupette de champagne accompagnée de tomates séchées et petites mozzarella me dirait bien ! Alors, partants ??

lundi 4 juin 2007

Question de limite

Tout est question de limite dans la vie. Vous n’avez jamais remarqué ? Qu’est-ce qui fait, qu’à un moment donné, on dépasse ou non les limites ?

La limite entre l’amour et la haine est si infime… on peut, du jour au lendemain, aimer quelqu’un à la folie puis le détester et le fuir comme la peste.
La limite aussi, lorsqu’on a abusé de la boisson, entre être joyeux et être malade comme un chien et devoir se bourrer d’alcaselzer.
Lorsqu’on sent que la dernière bouchée ne va pas passer et qu’on a – expression qui exprime bien ce qu’on veut dire – « les dents du fond qui baignent » et donc que notre estomac a atteint sa propre capacité, sa propre limite.
Si l’une de nos connaissances a fait quelque chose à notre insu ou contre nous, on dit toujours qu’il ou elle a dépassé les bornes, donc les limites !
Lorsqu’on rend notre copie d’examen, juste à la limite du temps qui nous était imparti…
En terme de douleur ou de souffrance, on arrive tous, en fonction de notre capacité à résister à celle-ci, à la limite du supportable, à la limite qui fait qu’on a besoin d’être à tout prix soulagé d’une façon ou d’une autre.
Lorsqu’on a cessé de fumer, il y a toujours un moment où on est à la limite de vouloir une clope pour se sentir mieux… et même après plus de 8 ans d’abstinence, je vous le dis !
Quand on a goûté au fruit défendu, qu’on ne peut malheureusement plus s’en passer, mais qu’il nous a échappé ou qu’il faut attendre, attendre et attendre encore… notre patience à des limites.



Et vous, quelles sont vos limites ?

vendredi 1 juin 2007

Un sourire

L’autre matin, un inconnu m’a remercié pour mon sourire. Je lui ai répondu que cela me semblait normal de sourire. Et bien apparemment pas. C’est ce matin que son compliment m’est revenu à l’esprit. En traversant le quai, comme tous les jours, je croise les mêmes personnes. Et bien qu’on ne se connaisse pas, on se salue et on se sourit mutuellement. C’est bête à dire, mais ça fait du bien de voir des gens souriants dès le petit matin. Ca a le don de motiver pour le reste de la journée, je trouve.

Bon week-end les p'tits loups

Mais qu’est-ce qu’il a ce Georges ?


J’ai lui hier un petit article dans l’Illustré, qui titre « La virilité est l’avenir de l’homme ». Et on lit un peu plus bas : « Il [l’homme] ne doit pas être un doberman (macho) ni un cocker (efféminé). Mais plutôt un setter irlandais, fort et sensible. Car l’homme nouveau, explique Willy Pasini, c’est celui qui concilie virilité et émotion ».

Willy Pasini, psychiatre et sexologue genevois, sort un nouveau livre dans lequel il affirme que l’homme d’aujourd’hui ne sait plus comment se comporter avec les femmes, qu’il a compris que le vieux modèle du macho est définitivement révolu, mais qu’il n’arrive pas encore à en imaginer un nouveau. Il donne également trois modèles de l’homme contemporain :

L’homme féminisé (ex. Hugh Grant), qui a intégré à sa masculinité des caractéristiques typiquement féminines comme la sensibilité, la gentillesse et la réceptivité. Allure un peu négligée, peu de muscles à exhiber.
Le métrosexuel (ex. Jude Law), qui est très attentif à son look, soigné, souvent épilé, bronzé, toujours à la dernière mode… bref, un narcissique qui cultive une beauté non relationnelle.
L’übersexuel (ex. Georges Clooney) qui est l’homme de l’avenir apparemment. Un homme un peu négligé, un peu sauvage, résolument non épilé, encore rude mais sensible, qui donne l’impression de réconcilier le sexe et l’amour.

Ok, je veux bien qu’il ait fait des recherches, qu’il ait pris ou considéré l’avis de beaucoup de monde, mais je n’ai pas lu son livre et l’article de l’Illustré n’est pas très fourni ! On reste vraiment sur sa faim… et on peut se poser la question de la qualité scientifique de l’étude (s’il y a du scientifique là-dessous).

Si j’oublie ces quelques considérations d’ordre scientifique, je ne vois aucun rapport entre un setter irlandais et Georges Clooney ! Bon, y’a peut-être le regard de chien battu, mais les babines ne sont pas tombantes, le poil n’est pas lustré partout et pas de la même couleur, la truffe pas aussi humide, et je passe sur les autres détails !

C’est vrai qu’entre les trois types « d’homo erectus » décrit, mon regard et le reste sont carrément attirés par l’übersexuel… Un p’tit Georges tous les matins au réveil et tous les soirs au coucher, c’est le p’tit dessert avec l’espresso nespresso, c’est l’amertume avec la douceur, le brut avec le raffiné, le dur et le doux et tout cela jour et nuit !


Mon voisin a un setter irlandais… mais mon voisin n’est pas Georges Clooney ! Si c’était le cas, ça se saurait et surtout, JE LE SAURAIS ;-)

jeudi 31 mai 2007

Pluie du soir

Je suis encore au taff car deux de mes collègues sont venues me tenir la jambe à propos des derniers chiffres que je suis en train d'étudier... du coup, j'ai manqué l'icn et suis condamnée à rester encore un peu (foutus horaires!). Alors, par dépit, j'écris! Ca soulage et ça passe le temps.

Le seul hic dans l'histoire, c'est qu'il pleut des cordes maintenant! Si j'avais pu m'éclipser avant, j'aurais passé entre les gouttes... mais là, je suis bien obligée de constater que je vais me faire rincer, que je serai trempe jusqu'aux os! Une jolie face de chien mouillé, les pieds détrempés et les pantalons avec!

J'ai tenté une fouille archéologique dans le bureau afin de dégoter un pépin, mais que dalle! Pourtant, on y trouve de tout dans ce bureau: du papier cadeau, une bouilloire électrique, des tasses, un joli plat à fruit et à chocolat (surtout) concocté par mes mains habiles (si, si), une balle de gymnastique sur laquelle s'asseoir, des bouteilles de pinard, des malabars, des tablars,... Je peux toujours prendre un écran plat et le poser sur le sommet du crâne? Peut-être que je pourrais lancer une nouvelle mode? Y'a bien les lunettes-masque de Gucci, pourquoi pas les pépins-écran-plat de Zieuxbleus? Ca peut l'faire...

A demain les stroumpfs

mercredi 30 mai 2007

Paupières’ attaque

Je suis victime, depuis une heure environ, d’une méga giga attaque de paupières ! Terrible. Je pense que j’accuse le contrecoup de mon cours de gym de midi et de mon sandwich ingurgité vite fait. Et je sens déjà les prémices des courbatures qui m’attendent demain et après-demain. Youpie !


J’ai pourtant tout essayé : 2 cafés avec un p’tit chocolat, la musique à fond dans les oreilles – des morceaux qui « massent » comme L. Kravitz, Red Hot Chili Peppers, Nirvana, Noir Désir et j’en passe –, chanter, sortir sur la terrasse sans veste, penser à des trucs marrants, surfer sur la toile, me pincer le bras jusqu’au sang,… Il faut dire que ce qui ne m’aide pas, c’est devoir traduire un texte allemand en français. C’est quand même plus plaisant d’écrire un post sur un blog, non ?

Bonne fin d’après-midi les bloggeurs et bloggeuses

Extrait

« Et puis, enfin, prendre le parti de la route contre celui du vol d’oiseau, choisir le savoir des chemins contre la frivolité de la pensée des surplombs, «chevauchant la ligne blanche en route – Kerouac encore – vers une destination inexistante», rouler, ne se laisser décourager ni par les supermarchés du sommeil que sont devenus les motels d’antan ni pas ces villages potemkinisés qui, de temps en temps, entre deux machines à nourrir franchisées, sont supposés réinjecter un peu d’humanité dans un espace sans qualités, dépersonnalisé, neutralisé, rouler encore, rouler toujours, n’est-ce pas voyager de la seule façon qui convienne à un écrivain : en flânant, en s’attardant, en allant à la fois quelque part et nulle part, en hésitant, en prenant le vent, en laissant venir à soi le hasard comme un petit enfant, en improvisant ? »

Bernard-Henri Lévy, American Vertigo, 2006.

vendredi 25 mai 2007

Du chaud à la chaude


Trois dans le bureau avec trois pc et trois écrans qui tournent. Trois cerveaux qui fonctionnent (en apparence en tout cas). Radio allumée et Eros R. en musique de fond. Fenêtre ouverte, bruit de la ville, circulation, klaxons, freins des bus.

J'essaie de me concentrer et de travailler sur les dossiers en cours, mais y'a pas moyen! Mes doigts collent sur le clavier... tiens le "r" vient de rester agrippé à mon doigt! Panne technique donc? Non... je cherche une excuse, c'est tout. Je tourne mon regard vers la fenêtre et mes pensées s'évadent...

Mmhhh, j'aurais envie d'être en petite tenue ou maillot de bain sur une chaise longue. Lunettes solaires sur les yeux, une légère brise qui me caresserait les jambes et deux mains masculines qui me masseraient doucement et m'appliqueraient de la crème solaire. La sensation d'une peau sur la mienne, de légers frissons qui parcoureraient mon dos. Envie d'échanger ces caresses, de parcourir à mon tour le corps de cet homme avec mes mains et le reste de mon corps. En arriver à s'enlacer langoureusement, à se tenir chaud mais quelle chaleur! Se regarder, pupilles dilatées, se sourire, puis lentement réunir ces deux bouches déjà entrouvertes, en attente de ce qui devait se produire. Premier mélange de fluide corporel en attendant la suite qui ne saurait tarder elle aussi...

P... de téléphone! Sa sonnerie me fait revenir à la réalité... je dois partir. Vite préparer les documents à prendre avec moi, un p'tit coup de parfum après toutes ces émotions, lunettes solaires - seul vestige de mes pensées passées - et loin pour trois jours.

jeudi 24 mai 2007

Charme numéro 5



Je l'avoue, j'ai à nouveau copié cayenne et don! Désolée, manque de créativité en ce moment. Je les ai donc parodiés et suis allée faire le test de numérologie que je vous livre ci-dessous. J'ai un peu écourté le truc, car certains passages étaient un peu long à mon goût.

Votre nombre d'expression, le 5, détermine votre nature cérébrale et nerveuse, votre dynamisme et votre capacité à échanger avec autrui. Vous êtes incontestablement douée du sens de l'adaptation et d'ouverture d'esprit. Vous avez besoin de mobilité et d'indépendance et vous refusez tout cloisonnement (vous évader, voyager, changer... autant de comportements aussi importants pour vous que boire et respirer!) À surveiller: Votre caractère versatile et vos sautes d'humeur fréquentes... Bref: Sachez profiter au mieux de votre charme et de vos talents de persuasion en surveillant votre tendance aux promesses faciles, au mensonge, à l'impulsivité, à l'instabilité et vous serez une femme comblée et équilibrée!
--> correspond assez à ce que je suis, sauf pour les promesses faciles et les mensonges! J'essaie d'être la plus sincère possible en toutes circonstances. Pour les sautes d'humeur, bên y'a juste à lire le titre de mon blog pour se rendre compte que "c'est pas faux".

Votre prénom, ******, caractérisé par le chiffre 3, dévoile comme principal trait de caractère, la créativité autant dans la vie quotidienne et dans la communication que sur le plan artistique. En tout cas, on ne s'ennuie pas avec vous! Vous êtes une ennemie de la routine, car vos solutions aux divers problèmes surprennent parfois par leur originalité... Et ça marche!
--> comme Cayenne et c'est pas tout faux!


Le nom dont vous avez hérité, ******, caractérisé quant à lui par le maître-nombre 2/11, est sans conteste à l'origine de votre attitude chaleureuse et de votre énergie, disons, «communicative». Ne cherchez plus la source de votre impatience et de votre besoin d'ascendance sur autrui... Elle est toute trouvée!
--> relativement correct.

Votre nombre intime, 1, renseigne sur la personnalité vécue de l'«intérieur», sur vos aspirations, vos motivations... Dans votre cas, vous aspirez clairement à vous réaliser par vous même, d'où votre créativité et votre sens du concept. Vous avez besoin de renouvellement dans vos objectifs et vous avez le désir et l'ambition de réussir. De plus, vous avez besoin d'une vie affective valorisante, voire brillante et une légère tendance à la domination dans le couple; en tous les cas, vous refusez catégoriquement la dépendance ou l'étouffement par l'autre.
--> relativement correct aussi... décidément!

Votre nombre de réalisation, le 4 révèle vos talents sur un plan matériel et/ou professionnel. Chez vous, il révèle le sens de l'ordre et de la méthode... Puissance de travail et concentration. Vous recherchez la sécurité dans la durée.
--> si j'arrive à me concentrer sur une chose, je suis trop "puissante" ;-) Mais encore faut-il que j'arrive à me concentrer sur une seule chose...

Votre nombre psychique, le 10, indique que vous êtes d'une nature riche et que avez de nombreux centres d'intérêt. Vous avez besoin de mobilité ou tout au moins de casser de temps à autres le rythme. Vous êtes rapide d'action et habile en différents domaines. Vous avez le sens des affaires. Revers de cette belle vitalité: vous êtes trop exigeante dans votre vie privée et votre désintérêt pour la vie domestique (voire familiale) n'arrange rien...
--> effectivement trop perfectionniste avec moi-même et malheureusement avec les autres. Ce qui fait que je suis parfois déçue. Mais je travaille là-dessus.

--> pas encore gagné... ça fait 5 fois que je publie ce post et suis toujours aussi mécontente des couleurs...

Vous avancez dans la vie dans la collaboration, en association ou en équipe. C'est ce que révèle en tout cas votre nombre d'évolution, le 2. Il confirme aussi votre sens de l'amitié, de l'alliance, de l'union. Vous avez de bonnes chances de mener des affaires prospères, à condition de trouver de bonnes relations car vous devez vous appuyer sur autrui pour atteindre vos objectifs élevés et vous devez parfois même vous mettre un peu en retrait pour ne pas forcer votre destin.
--> affaires prospères: mon oeil ou alors pas pour le moment! JF cherche désespérément quelqu'un avec qui monter une boîte... j'ai pas l'idée de base, mais l'énergie! Avis aux amateurs ;-)



Votre table d'inclusion: Nombres manquants: 2, 6, 7.

2: Le 2 en manque est à l'origine de vos difficultés relationnelles avec les proches (aussi bien dans votre vie privée que dans votre vie professionnelle). Peut-être souffrez-vous (ou avez-vous souffert) également de problèmes dans votre couple? Vous manquiez de confiance en votre partenaire? Votre susceptibilité, votre manque de patience et votre nervosité trouvent leur origine ici... Mais pas de panique: ça se travaille!
--> pas vrai du tout! Je proteste! Sauf pour la petite susceptibilité et l'impatience sur auxquelles j'essaie de remédier...

6: Ne cherchez plus l'origine de tout ce qu'on vous reproche en famille, elle se trouve dans ce malheureux 6 en manque! Cela se traduit chez vous par une exigence excessive à l'égard de vos proches, surtout lorsque vous êtes stressée. Si vous n'avez déjà commencé par vous-même, vous devez impérativement travailler sur votre refus de toute conciliation, histoire que vos proches vous trouvent vivable.
--> mais on me trouve vivable!! et même buvable et désirable... ou alors on me ment depuis le début.

7: Votre manque de 7 pourrait également se dire «Manque de confiance en soi»... Voici l'origine de vos peurs, de vos angoisses et de votre pessimisme. Vous souffrez souvent d'isolement car vous éprouvez des difficultés à comprendre autrui et parfois même à aimer la vie... Si vous n'avez déjà entamé un tel processus, il est grand temps de trouver un moyen de dépasser vos problèmes.
--> totalement incorrect. Si j'étais isolée, pessimiste et que je n'aimais pas la vie, je ne serais pas là avec vous en train d'écrire ces lignes.


Vous en savez donc un petit peu plus sur moi...

Cours

La vie suit son cours, la rivière et l’étudiant suivent leurs cours au fond de leur lit, le dollar et l’euro suivent leur cours respectifs et même dans la famille, beaucoup suivent des cours ! Pierino prend des cours de chant, Livfourmi des cours intensifs pour son prochain examen, Cayenne des cours de poker, Don suit les cours de la bourse et moi, et bien moi, je suis des cours de céramique !

La céramique… je sais que ça ne fait pas très smart voire même ring’, mais j’avais envie de développer mon côté créatif. Je suis tellement habituée, tous les jours, à ne finalement rien créer de tangible, que j’avais envie, une fois, de constater de mes propres yeux le résultat de mon travail ! C’est bête à dire, mais quand on travaille dans le tertiaire, on ne « construit » rien de physique, on ne voit donc jamais vraiment le résultat des heures que l’on consacre à accomplir telle ou telle chose.

J’ai déjà eu droit à des remarques du style « tu veux faire comme dans le film Ghost » (pourquoi pas ;-), « on fait de la céramique quand on s’ennuie dans sa vie amoureuse » (ah bon, c’est nouveau, et toi t’as pris des cours à l’école du rire ??). J’ai envie de répondre à celles et ceux qui pensent que c’est facile de créer ne serait-ce qu’un petit bol qu’ils se trompent ! Utiliser le tour de potier et réaliser une pièce qui, je cite, « tourne rond », ce n’est pas simple du tout ! C’est idiot de dire que cela doit tourner rond, mais pourtant c’est l’essentiel du truc ! Et je vous gage de tourner deux bols qui ont la même taille… après six mois, je fais le papa-bol, la maman-bol et le bébé-bol, mais je n’arrive pas à faire quatre papas-bols identiques ! C’est mon chat qui est content, il récupère tous mes ratés… pas d’bol !


Développer mon côté créatif… même le test de numérologie de Don me le disait ! J’ai donc pris de l’avance par rapport à ce test, mais je crois que j’aurais dû me contenter de faire de la photographie.

mercredi 23 mai 2007

Chaperon rouge rouge

Je reviens de mon sport du mercredi midi… et force est de constater que je suis aussi rouge que ma tenue ! Totalement camouflée si je passe devant un drapeau suisse, un feu rouge, le rideau d’une salle de spectacle, une méga publicité pour Coca-cola (pas light) ou encore un panneau « stop » ! Seuls mes blancs mollets – et oui, moi y en avoir plutôt le teint d’Europe de l’est, fille venue du froid mais sans les joues rouges de babouchka en temps normal – sont désormais visibles, n’en déplaise à certains.

Je suis un pauvre chaperon rouge rouge...

Rouge


J’ai décidé que le rouge ponctuerait ma journée. J’ai donc sorti ma petite robe rouge, mes petites chaussures rouges, mon petit sac à main rouge, mes boucles d’oreilles et ma bague rouges, et suis montée dans ma voiture… bleue. J’ai quand même, par-ci par-là, quelques touches de noir, visibles ou invisibles des autres, car je n’arrive malheureusement pas à faire sans… Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé !


En sortant de la maison, un léger courant d’air est venu s’immiscer entre mes cuisses lisses… quelle sensation de frais voire de frisquet. C’est qu’en mini string, j’ai peu de protection ! Mais en même temps, Monsieur Météo annonce 28° pour cet après-midi – n’en déplaise à certains ou certaines d’entre nous – et je me devais de sortir court vêtue pour ne pas avoir à me dénuder en cours de journée ! Un peu de décence dans ce monde de brutes, voyons !


J’espère qu’en ayant misé sur le rouge aujourd’hui, je ne vais pas aussi voir rouge ! J’ai une séance avec un certain H* qui a parfois l’art de me mettre hors de moi ou de me démoraliser… pour éviter de voir rouge, je vais peut-être devoir revêtir ma cape rouge révolutionnaire. Je verrai bien dans un quart d’heure. Suspense intense.

mardi 22 mai 2007

Gynocide

Je viens de terminer un article abordant le manque cruel de femmes en Asie – spécialement en Inde et en Chine – dû à l’élimination des nouveaux-nés de sexe féminin. Il manquerait en effet, aujourd’hui, au moins 100 millions de femmes en Asie et cela ne semble pas aller en s’améliorant.

On connaît la politique de l’enfant unique en Chine, qui pousse les familles de certaines régions – rurales notamment – à ne souhaiter qu’un garçon, pour que celui-ci puisse donner un coup de main aux travaux de la ferme et, en définitive, « rapporter » de l’argent. En Inde, le problème est autre. On souhaite des garçons car la famille n’aura nul besoin de payer de dot au moment du mariage, car le garçon perpétue le patronyme, s’occupe des parents lorsqu’ils sont âgés et héritent des terres.

Les infanticides pratiqués, déjà ignobles à l’époque, le sont encore maintenant. Ils sont de plus accélérés, ou facilités, par l’arrivée de l’échographie qui permet à la femme de connaître le sexe de son enfant, et lui donne ainsi la possibilité d’avorter si elle ne souhaite pas une fille.

Tout cela n’est qu’un problème économique me direz-vous. Eh bien pas vraiment ! A l’heure actuelle, le rejet des filles en Asie semble moins lié à la pauvreté, à l’analphabétisme et au sous-développement, qu’à la montée de la prospérité ! On observe en effet que ce sont les catégories qui bénéficient le plus du développement à deux chiffres – les classes moyennes émergentes – qui n’ont pas envie de voir leurs revenus et leurs biens récemment acquis s’évaporer dans des cérémonies de mariage et des dots coûteuses.

Si, en Suisse, on dénombre 947 filles pour 1000 garçons en 2001, on en compte, en Inde, entre 793 et 925 pour 1000 garçons selon les régions. La différence ne semble pas si importante, mais lorsqu’on sait qu’à la naissance, le nombre de filles est plus élevé que celui des garçons en Inde et que dans notre pays – ainsi que dans tous les pays dits développés – c’est l’inverse, il y a de quoi s’inquiéter pour l’avenir de ces sociétés, caractérisées par un déficit de femmes inédit dans l’histoire de l’humanité.

Une note positive toutefois :
« Les filles, si on ne trouve pas chaussure à notre pied par ici, on peut donc toujours s’exiler en Asie ! »

Ref. « En Asie, le gynocide est encore aggravé par le développement », in Equilibres & populations, n° 99, juillet-septembre 2006.

mardi 15 mai 2007

Décousue

S i ces serpents sifflent sur ses cuisses, sait-elle seulement s’en séparer ?

O h, l’ornithorynque observe obséquieusement l’orifice de son homologue ovipare !

M mieux murmurer mes mots maladroits même le mardi.

M auvais mime Marceau ou médiocre maffieux magnanime ?

E toile esseulée aimerait émouvoir être étourdi pour escale ensoleillée.

I déalisons ici nos immondes et ignobles illusions !

L imite logique

lundi 14 mai 2007

Maladresses


J’ai acheté, samedi dernier, un magnifique lampadaire chromé avec un joli, mais vraiment joli, globe rond en verre blanc translucide. Après plusieurs essais, je lui ai enfin trouvé sa place : à côté d’un des deux canapés, juste devant la station accueillant l’ipod de la maison. Pas du tout matérialiste, pas du tout.


Ce soir en rentrant, j’avais envie de faire des rigatoni à la bolognaise et je me suis dit, « ma fille, pourquoi ne pas accompagner ton dur labeur d’une musique entraînante » ! Je suis donc allée choisir une liste de morceaux sur l’ipod et ai branché la sono… et en me relevant, j’ai heurté le fameux globe de la nouvelle lampe ! Je l’ai pris sur le côté de la tête, comme si j’avais voulu marquer un « goal » involontaire… La moitié du globe – l’autre moitié étant restée accrochée, je ne sais comment, au lampadaire – a littéralement volé à travers le salon et s’est éclatée en mille morceaux sur le parquet ! Des multitudes de petits morceaux sont allés se loger partout sur le parquet, sur le tapis version-nounours-en peluche-poilu (cf. photo; autant chercher une aiguille dans une botte de foin), sur les canapés, sur la table basse, etc. Encore une chance que la table basse en verre ne se soit pas, elle aussi, cassée…


J’ai pris mon courage à deux mains. J’ai d’abord téléphoné au magasin pour recommander un globe – j’ai hésité à en prendre deux tout de suite – j’ai ramassé tous les morceaux, enlevé le rescapé qui ne tenait plus qu’à un fil au lampadaire, passé l’aspirateur tout en priant que je n’aie pas oublié des débris à l’attention du chat…


Je suis ensuite retournée dans la cuisine pour faire à manger, mais avant cela, pour me remettre des mes émotions, j’ai décidé de me prendre un petit verre de rouge. Mauvaise idée… la bouteille m’a glissé des mains et s’est brisée sur le sol avec la moitié de son contenu ! Malédiction ! J’ai à nouveau dû tout ramasser, passer l’aspirtateur et en plus récurer.


Maintenant, mes pâtes sont faites, je suis en train de manger au moment où j’écris ce post et je me demande ce qui pourra bien encore m’arriver ce soir. Je suis habillée en blanc et je dois sortir boire un verre…


Positive attitude

La terre regorge de gens bien, qui ne se trouvent pas bien ou pas suffisamment bien pour être avec quelqu’un de bien, pour faire des choses bien, pour bien écrire, pour bien penser, pour bien faire, pour être une personne bien et que sais-je encore ! Et du coup, les pauvres bougres sont malheureux… Moi j’ai envie de leur dire ceci : PO-SI-TI-VER !

M… à la fin ! Tout le monde a le droit de se sentir bien et heureux dans la vie ! Cela demande simplement une dose de volonté ou de la bonne volonté, un peu de caractère, un grand nettoyage, parfois un soupçon d’aide extérieure et le tour est joué !

Le principal, pour moi, c’est de se sentir bien dans sa peau et si tel est le cas, il n’y a pas de raison que cela se passe mal avec les autres et le reste. Lorsqu’on est en paix avec soi-même, content de ses choix de vie ou encore heureux dans sa vie professionnelle et/ou privée, cela se voit sur nous. On positive, on sourit, on rayonne et les autres ont envie de venir vers nous ! Toujours selon moi – et je n’ai pas la science infuse – le physique ne compte pas dans ce cas. Lorsqu’on voit une personne rayonnant de bonheur, n’a-t-on pas envie de l’approcher, de lui parler voire de la toucher, pour connaître sa recette de bonne humeur ou de bonheur ?

Le sourire, la bonne humeur, la positive attitude auront raison de tous nos maux.

Million Dollar Baby

Et bien non ! Mon texte ne parle pas du film du célèbre Clint Eastwood et ne s’adresse aucunement aux cinéphiles avertis. Il s’agira de rhume des foins… aucun rapport avec la choucroute me direz-vous, et bien vous serez surpris !


J’ai mal dormi, j’ai éternué la plupart de la nuit et me suis grattée les yeux au point de ne plus en avoir… et je ne croyais pas si bien dire ! Ce matin, lorsque mon réveil a sonné à 5h et que je me suis dirigée à la salle de bain pour voir ma tête dans le miroir, je me suis fait peur !! Mes yeux étaient tellement bouffis qu’on aurait dit que j’avais pleuré toute la nuit (même pas vrai). Je ressemblais comme deux gouttes d’eau à l’héroïne de Million Dollar Baby lorsqu’elle se prend un uppercut sur l’arcade sourcilière et que son œil commence à gonfler… Mes paupières étaient tellement enflées que je n’arrivais même plus à distinguer la couleur de mes yeux, c’est dire !


… Pourquoi suis-je aussi sensible à ces fichus pollens ? Et pourquoi est-ce venu aussi soudainement ? Une amie m’a dit être allergique pour la première fois cette année… donc j’en viens à me dire que les concentrations sont tellement fortes ces temps-ci, que même les gens non-allergiques le deviennent. C’est la future maladie du 21e siècle, je vous le dis ! Et ça ne va pas s’arranger si nous continuons à polluer notre atmosphère et notre planète de la façon dont nous le faisons actuellement… c’est un autre débat…


A coup de jets d’eau froide et de compresses, j’ai quand même réussi à faire légèrement désenfler mes zieuxbleus et à retrouver un visage « potable » pour partir au bureau. Un trait de crayon, un peu de mascara et de poudre, du rouge et j’ai quitté la maison.

vendredi 11 mai 2007

A la manière de…

J’ai un faible pour le look du site de Don Salvatore et j’ai envie de faire comme Cayenne… alors du coup, comme on dit, il est plus facile de copier ce qui a déjà été fait plutôt que réinventer la roue ! Je m’y lance donc, en publiant ma première photo – qui n’est pas de moi, mais du grand Man Ray.

Comme mes « frères et sœurs » se sont mis à la photo, pourquoi pas moi ? Vous dire ce que cette photo m’inspire… et bien, elle me fait penser :

A une courbe d’une pureté parfaite qui s’élance vers le ciel, sans aucun défaut, avec un jeu d’ombres et de lumières complètement maîtrisé.

A la chanson de gnarls barkley « I remember when, I remember, I remember when I lost my mind… That makes me CRAZY, that makes me CRAZY,… ». Plutôt que m’arracher les cheveux parce que quelque chose ne tourne pas dans le sens que je souhaiterais, je préfère regarder vers le ciel, pencher la tête en arrière et rire à gorge déployée !

Au souffle, aux papillonnements des cils, au contact d’une bouche à lèvres charnues, à la rugosité d’une barbe naissante, aux mèches de cheveux qui procurent des sensations de caresses et de chatouilles dans le cou, sensations qui descendent jusque dans le bas de la colonne vertébrale… tellement agréables quand elles émanent de la personne aimée.

A une dernière chose sur laquelle je ne m’épancherai pas ! Car en demandant son avis à un collègue, il m’a demandé à son tour si je n’étais pas en réel manque ou alors si je ne nageais pas dans l’excès… no comment.
Délires d'une fin de vendredi après-midi...

jeudi 10 mai 2007

Les p'tits papiers

Pour une fois je ne vais pas m’épancher sur le papier à lettre mais sur le papier toilette.

Pourquoi est-ce qu’aucune femme, dans mon entreprise, ne peut changer le rouleau de PQ si il est vide ? J’ai franchement l’impression que ça tombe toujours sur moi ce genre de truc… En plus, c’est pas que le rouleau est vide, il reste évidemment la dernière feuille pleine de glue ! A ne jamais utiliser car elle risque de coller où je pense… Je joue donc à la dame pipi… ne manquent plus que l’assiette pour la monnaie, un joli tablier et le tour est joué ! Reconversion professionnelle ?

Je ne sais pas pourquoi j’écris ça… peut-être envie de faire passer un peu le temps…

De l’art d’être une éponge…

« Eponge humaine je suis, éponge humaine je resterai. » dixit zieuxbleus, 2007.

Oui, je le dis haut et fort « je suis une vraie éponge » ! Pourquoi me direz-vous ? C’est mignon une éponge. Ça a beaucoup d’utilité et de propriétés… sèche comme humide ou détrempée !

Je dis cela simplement parce que chaque fois qu’un être qui m’est cher va mal ou a des soucis – et ceci quelque soit la raison, bonne ou mauvaise – je ne peux m’empêcher de prendre son fardeau sur moi. J’éponge littéralement tout ce que la personne me raconte, je me sens plus que concernée. Si cette personne est triste ou démoralisée, je le deviens, si elle est colérique, je le suis encore plus qu’elle et suis prête à foncer tête baissée dans tout ce qui se trouve sur mon passage et le sien... Je suis donc une « éponge-caméléon ».

Bien que je ne parvienne pas encore à simuler une maladie, je pense qu’avec un peu d’exercice psychique, je devrais y arriver. Quand j’étais gamine, si je ne souhaitais pas aller à l’école – par exemple lorsque je n’étais pas prête pour un test – j’arrivais me persuader que j’étais malade et je le devenais ! Quel pouvoir dans ce cerveau diabolique…

Bref, je suis totalement empathique. Et ça me pose parfois de réels problèmes, si, si ! Si mon ami ou amie a des soucis insolubles, je me sens mal car impuissante à résoudre le tout. Si il ou elle est malade, je me sens encore plus impuissante car je ne peux pas lui prendre sa maladie ou me mettre à sa place… il est plus facile pour moi de combattre les maux que je connais ou qui m’arrivent personnellement, plutôt que voir l’autre souffrir et ne rien pouvoir faire pour le soulager. Je connais mes forces et sais les maîtriser, mais ne sais pas comment l’autre gère tout cela.

Dans la société actuelle, ce n’est pas facile d’être une petite éponge. Les gens sont souvent égoïstes et ne s’arrêtent pas pour prendre le temps d’écouter, de discuter avec les autres. Les petites éponges comme moi – je sais que je ne suis pas seule… y’en a au moins deux dans la Famille – ont donc un sacré travail ! Et elles ont aussi parfois besoin d’évacuer leurs pensées et problèmes, et de savoir qu’une autre petite éponge est disponible et saura les écouter…

J’appelle donc toute la société à redonner une vraie place à son côté « éponge » ! Elle ne pourra que mieux s’en porter.

P.S : l’éponge-caméléon n’a aucun souci ou problème à évacuer pour l’instant…

mercredi 9 mai 2007

Couleurs d’orage

J’aime les couleurs de la nature après l’orage… ce ciel noir bleuté qui fait ressortir la couleur de l’herbe, le vert du feuillage des arbres et leurs fleurs multicolores, les champs de colza ne sont jamais aussi jaunes, les toits oranges brique des maisons contrastent avec l’éclat de leur façade blanche. Si seulement j’avais eu mon appareil photo avec moi… un petit numérique dans la poche, c’est si pratique. Immortaliser ce moment, cet instant où l’on se sent seul au monde avec la nature. Instant où l’on peut laisser sa pensée divaguer au rythme du paysage, instant emprunt de romantisme ou de nostalgie, c’est selon.

Je vous envoie mille parfums de fleurs et l’odeur de l’herbe fraîchement coupée.

mardi 8 mai 2007

Mauvais rêve

Mauvais rêve ou plutôt cauchemar ! Au petit matin, j’ai rêvé que je perdais toutes mes dents ! Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé, mais c’est une sensation terrible… d’autant que je suis persuadée que Freud y a déjà trouvé une signification ou interprétation.

Mes dents se déchaussaient et tombaient les unes après les autres, surtout les incisives de la mâchoire supérieure, et je me souviens avoir vainement tenté de les renfoncer dans la gencive… méga beurk et surtout quelle mauvaise sensation ! J’y croyais presque en me réveillant, c’est dire…

Je me vois encore en parler à mes parents et eux de me répondre, que dans notre famille, c’est malheureux mais héréditaire ! Je les entends encore ajouter que ma grand-mère maternelle avait aussi dû faire face à ce problème et que, de son temps, il n’y avait que peu de solution… Et là, je me souviens encore me dire à moi-même : « pourvu que l’assurance maladie prenne les frais de prothèse dentaire en charge… ». Non, mais je vous jure ! L’assurance-maladie me persécute jusque dans mon sommeil… Quelle lobotomisée de la société actuelle...

lundi 7 mai 2007

Wild Wilde

Oscar Wilde écrivait: "Le seul moyen de se débarasser d'une tentation, c'est d'y céder".

Notre brave homme a absolument raison! Le seul bémol que j'ajouterais à cet aphorisme, c'est de dire que seules les tentations positives sont acceptées... que dire autrement de quelqu'un qui mettrait fin à ses jours? Peut-on aussi parler de tentation dans ce cas-là?

Lorsque j'ai lu cette citation, j'ai aussitôt pensé aux bonnes tentations, aux tentations inavouables, à celles qui nous tiennent en haleine, à celles qu'on a de la peine à oublier ou à faire sortir de notre petite tête... Personnellement, j'essaie de suivre ce précepte... même si parfois je me brûle les ailes ou que je suis déçue. Je me dis toujours que je ne risque qu'un "oui" ou un "non"! Je me dis aussi "qui ne tente rien n'a rien" et "on ne vit qu'une fois"! Je me dis encore que "je préfère avoir des remords que des regrets", car pour moi, avoir un remord signifie qu'on est allé au bout des choses et que ça n'a pas fonctionné. Par contre, avoir des regrets, c'est se dire qu'on n'a même pas tenté d'accomplir cette chose... on ne sait donc pas quelle aurait pu être l'issue ou la conclusion de notre acte.

A méditer donc.

vendredi 4 mai 2007

Départ imminent

Comme une certaine personne m’a aussi reproché de ne rien avoir posté aujourd’hui, et bien voilà pour elle !


Je suis sur le point de partir, de quitter mon poste de travail. Je vais prendre le train, comme tous les autres jours, mais là, je me rends à Genève. Et oui, une fois n’est pas coutume, je pars pour le bout du grand lac, mais cette fois-ci, pour aller au Salon du livre. Je projette de m’y balader quelques heures puis j’irai manger un morceau, avec mon homme, à l’Olivier de Provence (à défaut de pouvoir tester l’Epiaprès…).


Sinon, je n’ai rien prévu de spécial pour samedi et dimanche. Si ce n’est que j’irai bien magasiner un peu, histoire de voir quelles sont les nouveautés et de faire « péter » mon salaire de mai ! J’applique à fond le dicton « en mai, fais ce qu’il te plaît » ! J’irai bien aussi au ciné, vu que le temps s’annonce un peu maussade… mais il faut absolument que j’évite le centre-ville de Lausanne (et vous aussi !!), car sauf erreur de ma part, le tour de romandie (pas romandie.com...) y campe toute la journée de dimanche… alors bonjour les embouteillages, les interdictions de circuler et l’impossibilité de trouver une place de parking et une table dans un resto ! Je suis un peu pessimiste sur ce coup-là, mais j’ai testé « Lausanne-après-la-course-des-20km » et je n’ai même pas pu accéder au Flon ! C’est dire…

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite à toutes et tous un superbe week-end !