lundi 30 juillet 2007

Conscience professionnelle


Pourquoi, à chaque veille de vacances, faut-il toujours que je stresse comme une malade ? Vite faire ceci, vite transmettre cela, ne pas oublier ce machin, donner l’état d’avancement du job X à Monsieur Y, etc.

C’est ma foutue conscience professionnelle qui fait que je n’arrive pas à quitter le bureau, à la veille de mes vacances bien méritées (il faut le souligner), sans que tout soit « parfait » ou en tout cas transmis à qui de droit ! Et je sais pertinemment que je ne vais pas parvenir à tout faire… je vais très certainement oublier quelque chose… et la terre ne s’arrêtera pas de tourner pour autant !

Une chose est sûre : les piles de dossiers, feuilles volantes, magazines et articles à lire, et tous les documents ou emails soi-disant importants resteront là, empilés sur mon bureau. Je ne vais rien ranger avant de partir (les personnes qui cherchent des infos n’ont plus qu’à commencer une fouille archéo)… et à mon avis, je vais tout retrouver tel quel dans trois semaines.

lundi 23 juillet 2007

Petit pain rassis

Ca m’apprendra ! Ce matin, arrivée à 6h30 au boulot, je me suis dit que je mangerais bien un petit pain au lait au lieu de prendre un croissant avec mon café. Et bien ce fut une très mauvaise idée ! Une idée du lundi matin, quoi !

Non, mais j’ai acheté ce petit pain au lait chez Coop Pronto et j’ai failli me péter une dent en mordant dedans ! C’était même pas le petit pain de la veille mais celui de l’avant-veille ! Le genre de petit pain qu’on a chez soi depuis deux jours mais qu’on se résigne quand même à manger, parce qu’on en a envie… et pis trempé dans le café, ça passe encore.

J’ai donc trempé ce petit-pain-au-lait-rassis dans mon café, devant mon PC… et heureusement que je ne l’ai pas mangé sur mon clavier car celui-ci aurait été inutilisable (chômage technique ?). J’ai en effet recouvert mon bureau de miettes humides et de grosses giclures de café...

mercredi 11 juillet 2007

Promiscuité et fondue

A priori rien à voir entre promiscuité et fondue… non?

C’était juste pour dire que je suis descendue à Genève lundi soir et que j’ai pris le tram. Je n’ai rien contre les transports publics, mais ce dont j’ai horreur, c’est de me sentir « ensardinée » dans les bus, tram et autre. Je n’aime pas du tout être serrée contre quelqu’un que je ne connais pas… ou plutôt je n’aime pas que quelqu’un se colle à moi – même si le pauvre bougre n’y peut rien – de surcroît si je ne le/la connais ni d’Eve ni d’Adam. On n’a souvent pas le choix de se coinçouiller les uns contres les autres pour ne serait-ce qu’entrer dans le bus ou tram, mais ce n’est pas du tout mon truc… et après on dira que j’ai des attitudes de bourg’, ce qui n’a rien à voir avec la choucroute.


Du coup, pour me remettre de mes « émotions » et surtout pour me réchauffer, j’ai proposé à ma cops’s d’aller nous manger une bonne fondue ! Et figurez-vous que le resto était plein – un lundi soir !! – et que les autres clients ont tous également commandé une fondue… manquaient plus que la neige, le feu de cheminée et les chaussures de ski aux pieds et on se serait cru sur les pistes !

Yoga du rire

Un article paru dans le quotidien 20 Minutes de ce matin aborde le thème du rire. On y apprend que rire au boulot est un antidote contre le burn out, le stress, le présentéisme – ou l’absentéisme, c’est selon – et permet de renforcer l’esprit d’équipe voire même d’augmenter les performances économiques de l’entreprise. C’est très bien et fort intéressant, mais le journaliste a juste l’art de nous mettre l’eau à la bouche, sans donner de références complémentaires qu’un lecteur curieux aurait pu consulter ! Eh oui, ce sujet m’intéresse au plus haut point… car je pourrais enfin justifier mes/nos nombreuses pauses-café-rigolade, mes/nos apéros arrosés improvisés, mes éclats de rire en pleine journée et expliquer aux bureaux voisins le pourquoi du comment du bruit que je fais seule ou accompagnée…

Ca m’aurait aussi intéressé de savoir si tous – Romands et Suisses-allemands confondus – avons la même « capacité » de rigoler… peut-être que les gênes, le climat, l’éducation, la langue, la nourriture (avec ou sans rösti !), la boisson ou que sais-je encore y sont pour quelque chose ? Je me pose ce type de questions car sur mon lieu de travail – 50% de Romands et 50% de Suisses-allemands ; on est un peu comme la fondue… moitié-moitié – on regarde souvent les Romands de travers… parce qu’ils ne sont pas assez seriöz ou k’ils rikolent trop dans l’arbeit ! De quoi cela peut-il bien venir ?

Le but de mon post n’est pas de me mettre à dos toute la communauté d’outre-Sarine – car je suis un peu de là-bas moi aussi, et que je les aime bien les Zuisses-allemands – mais de demander à Monsieur G. Melillo, journaliste, où on peut suivre des cours de « yoga du rire » dont il parle ? En quoi cela consiste-t-il ? S’asseoir en tailleur sur sa chaise de bureau, une plante en pot sur la tête et faire des risettes à son collègue pendant une heure tout en lui racontant des gags salaces ? Pour rire ensemble, faut déjà commencer par se comprendre mais bon…

jeudi 5 juillet 2007

Tagguée, je suis tagguée

Merci à Cayenne de m’avoir touchée du bout de son clavier et d’avoir fait de moi un chat !

Voilà les règles du jeu: chaque personne décrit sept choses à propos d’elle-même. Ceux qui ont été «taggués» doivent écrire sur leurs blogs ces sept choses ainsi que le présent règlement. Ensuite, vous devez tagguer sept autres personnes et les énumérer sur votre blog. Vous devez ensuite laisser un message aux 7 blogueurs pour les prévenir qu'ils ont été taggués en leur indiquant : « C’est toi le chat ! »

Alors voilà pour moi:

1. Je repousse souvent (voire toujours) au lendemain ce que je peux faire le jour même… jusqu’à ce que je sois obligée de le faire ! Du coup, je dois au moins avoir 15 livres en attente d’être terminés, plusieurs projets non finalisés et beaucoup d’idées non concrétisées ! Ai-je de la peine à terminer les choses ou suis-je limite paresseuse… je me le demande.


2. J’aime recevoir mes amis et ma famille. J’aime faire plaisir et partager un repas, un verre, des rires et sourires, une conversation, des impressions.

3. Je suis perfectionniste et maniaque… de la propreté et du rangement (sauf au bureau) ! Je suis depuis quelques temps une auto-thérapie et cela semble porter ses fruits.

4. J’aime ce qui est beau. Ce peuvent être des objets, mais aussi des personnes, une décoration, une couleur, la nature, un paysage, une photo, une attitude, un regard, une ambiance.

5. Je suis toujours en retard. Le quart d’heure vaudois est ma devise préférée, mais tout le monde ne comprend pas malheureusement.


6. Je n'aime pas l'injustice qui peut frapper mes connaissances, mes amis, mes collègues ou ma famille. Je me bats tous les jours contre cela.

7.J’aime la vie et l’homme qui partage la mienne.


Je n'ai pas pris le temps de dresser la liste des futurs taggués, mais j’y réfléchi… en plus cette coquine de Cayenne m'a piqué tous ceux que je pensais traiter de "chat"!

mardi 3 juillet 2007

Communiqué


J’ai un communiqué de presse qui sort aujourd’hui… je suis donc de piquet à mon bureau pour les 8 prochaines heures – pas le droit d’aller au pipi-room (j’rigole) – pour les éventuels – et ce ne seront pas que des éventuels mais de fort probables – appels téléphoniques de journalistes ou de personnes désireuses d’avoir des informations plus précises. Chouette donc (à lire avec un soupçon d'ironie). Surtout que je dois y répondre en français, allemand et italien… Pour le français, je pense me débrouiller relativement bien. Pour l’allemand, je vais tacher de leur faire comprendre que le switzertütsch n’est pas ma tasse de thé et si les questions deviennent insistantes, je vais dévier l’appel ! Et pour l’italien, comme je peux difficilement parler avec les mains à travers le combiné et que je ne sais dire que « spaghetti », « al pesto » et « caffè » je ne vais pas aller loin… je vais donc improviser ou demander à mon interlocuteur de bien vouloir switcher !

Comme vous l’aurez compris, j’adoooore les jours de parution de communiqué de presse.