mercredi 21 août 2013

Parents... enfants



Comment savoir si la personne avec laquelle on est, est la « bonne » pour former un couple, se mettre en ménage et fonder une famille ? A quoi ça se sent ? J’veux dire… j’ai déjà un enfant, mais ne suis plus avec le papa. Je souhaiterais à nouveau enfanter, mais ne pas devoir tout gérer seule. J’aimerais du partage, du bonheur, du soutien. Et je me dis que si c’est pour être avec quelqu’un qui se défile, je préfère ne pas reconduire l’expérience de la maternité/parentalité. Comment savoir ? Le feeling ? Peut-on supputer que si la personne est très indépendante voire égoïste, elle ne changera pas et auquel cas, il faudrait laisser tomber ? Les sentiments suffisent-ils ?
« On n’est jamais sûr de rien », comme dirait l’autre.
C’est une discussion avec mon homme, il y a quelques jours, qui me fait réfléchir à tout ceci. Je lui ai en effet dit que j’avais fait un tri dans les habits de bébé de mon fils et que je souhaitais les donner. Il m’a alors demandé pourquoi je ne voulais pas les garder et a ajouté ceci (ou quelque chose de très approchant), en détournant le regard : « … parce que je pensais quand même me reproduire un jour… et ça me fait mal de te l’avouer ». Je suis restée sans voix, en le regardant. Après quelques secondes, j’ai balbutié une bêtise et ai changé de sujet.
Au fond de moi, je me disais « enfin, il en parle ! » et « j’en ai envie avec lui ». Mais après quelques jours, je doute. Il ne sait pas ce que c’est que d’être papa/parent. Il ne se rend pas compte que toute la liberté dont il jouit actuellement va être restreinte et qu’il devra peut-être faire l’impasse sur certaines activités. Il ne se rend pas compte qu’il ne sera plus seul, plus seul à décider, plus seul à faire comme il l’entend. Il y aura des joies, des bonheurs, des instants magiques, mais aussi des responsabilités, contraintes ou des décisions difficiles à prendre. Et moi je doute. Et j’ai peur aussi. Même si ce n’est pas pour demain.

mardi 20 août 2013

Spéciaux, vous avez dit spéciaux ?



Rayon maroquinerie avec ma mère, période de soldes.
Je montre un sac à main à ma mère et lui lance: "T'en penses quoi? Il est beau, hein?" Et ma mère de répondre: " Je ne dis plus rien. Tu as des goûts tellement spéciaux. D'ailleurs c'est pour ça que je ne t'offre plus rien. Tu n'es jamais contente de ce qu'on t'offre."
Ça m'a piquée au vif. Je lui ai répondu que oui, je préférais recevoir de l'argent quand j'étais jeune et le mettre sur un objet qui me fait vraiment plaisir... Que j'aime mieux faire comme ça plutôt que ne pas utiliser un cadeau reçu parce qu'il n'est pas à mon goût. Et que je n'ai pas des goûts spéciaux mais différents. Sur ce, elle a rétorqué que 'spéciaux' n'était pas à prendre péjorativement. Ce à quoi j'ai répondu qu'elle aurait pu utiliser un autre adjectif qualificatif.

J'aurais juste dû lui dire que je n'ai pas les mêmes goûts qu'elle... 
J'ai repensé à cette scène tout le reste de la journée jusqu'à aujourd'hui, alors que cela s'est produit il y a quinze jours... 
Parfois je me dis que je dois être susceptible - ce que me dit aussi ma mère chaque fois qu'elle me fait une sortie de ce type - ou alors que j'attache trop d'importance aux mots utilisés. Pour ma part, je crois faire (trop?) attention aux mots qui sorte de ma bouche, en fonction de la situation et surtout de la personne que j'ai en face de moi. Ce qui ne doit pas être son cas... Ce qui n'est pas son cas.

Jamais deux sans trois



A la mi-juillet, en l'espace de trois jours, trois amies m'annoncent qu'elles sont enceintes et qu'elles vont respectivement accoucher en décembre 2013, janvier et février 2014. Au fond de moi, je suis très contente pour elles. Pour les deux premières, c'est un peu 'normal' car elles sont en couple depuis longtemps et ont déjà un premier enfant qui a 2-3 ans. Pour la troisième, à qui on avait annoncé une pré-ménopause à 36 ans, c'est un joli cadeau! 
Je suis heureuse pour toutes les trois... Mais ça m'a donné le blues. Je suis, somme toute, dans le même cas qu'elles à quelques détails près: séparée et pas en couple, avec un enfant de 5 ans et pas de 2-3 ans, et surtout - c'est là que réside LA différence - je n'ai pas d'homme suffisamment engagé pour donner la petite graine et tout ce qui suivra les 9 mois de gestation! 
Je dois avouer que j'aimerais bien, parfois, être à leur place... Revivre la grossesse et savoir qu'au terme de celle-ci naîtra un petit bout'd'chou à chérir - je fais abstraction ici de toutes les couches à changer, des biberons à préparer, des lessives à enclencher, des nuits en traits tillés, etc.
Sauf que dans 2 cas sur 3, je troquerais le mari!!! Hihi!!