dimanche 28 février 2010

Penser aux autres avant soi ou penser à soi avant les autres?

Grosse question. Si vous pensez d’abord à vous, on vous talque d’égocentrique égoïsto-narcissique. Si vous mettez les autres en priorité une – ce qui semble, je dis bien semble, être le merveilleux chemin à suivre dans notre fichue éducation occidentalo-judéo-chrétienne – , on vous loue ! Forcément, puisque vous faites exactement ce que les autres attendent de vous : penser à eux, agir pour ou avec eux, les soulager, les mettre au centre de vos préoccupations, faire en sorte qu’ils soient bien,… et fermer votre gueule. Mais n’est-ce pas là, de leur côté à eux, que réside la forme d’égoïsme la plus pure ?

Il y a à peine 20 minutes, quelqu’un qui m’est cher me dit encore « t’as pensé à appeler un-tel pour prendre des nouvelles de sa santé ? Il paraît qu’il est rentré à la maison… ». Phrase à laquelle j’ai juste envie de répondre – mais je ne le fais pas parce que c’est pas bien du tout du tout – « et ce un-tel m’a-t-il jamais appelé pour prendre de mes nouvelles actuelles ? ». On me dira « mais faut pas être comme ça », ok. Mais parfois j’aurais aussi envie que quelqu’un pense un peu à moi, comme je le fais moi pour les autres. J’en ai parfois ma claque – aujourd’hui plus qu’un autre jour peut-être, le temps doit y être pour quelque chose – de faire tout pour que les autres soient bien et heureux. Je me donne de la peine, je prends sur moi, mais pourquoi au final ? J’en deviens lisse et inintéressante. Et en plus, aucun merci, aucun regard qui dit « j’apprécie » ou ne serait-ce que « j’ai bien vu ce que tu as fait et c’est super ». Non.

Mais où est le juste milieu de tout cela ? Les égoïstes peuvent-ils être un peu plus altruistes et les altruistes un peu plus égoïstes ?

lundi 22 février 2010

Piéton de passage

Non, mais… juste en passant.

Je vous le demande: à quoi servent les passages pour piétons ? A ce que les personnes âgées traversent en dehors des clous, pardi !

Je n'ai rien contre les personnes âgées, mais parfois elles exagèrent, hein. Je me trouvais, pas plus tard que ce matin, au volant de ma voiture. Quand tout à coup, sur une piste à quatre voies, en pleine ville, une petite grand-maman, avec canne et gros cabas, s'est lancée sur la chaussée. Elle voulait, a priori, la traverser rapidement... et ceci à 15 mètres d'un passage pour piétons équipé d'un feu. Un gamin aurait fait cela, on lui aurait tiré une claque. Mais vous me voyez m'arrêter, descendre de ma voiture, faire la morale à cette petite dame et lui balancer un soufflet?