jeudi 31 mai 2007

Pluie du soir

Je suis encore au taff car deux de mes collègues sont venues me tenir la jambe à propos des derniers chiffres que je suis en train d'étudier... du coup, j'ai manqué l'icn et suis condamnée à rester encore un peu (foutus horaires!). Alors, par dépit, j'écris! Ca soulage et ça passe le temps.

Le seul hic dans l'histoire, c'est qu'il pleut des cordes maintenant! Si j'avais pu m'éclipser avant, j'aurais passé entre les gouttes... mais là, je suis bien obligée de constater que je vais me faire rincer, que je serai trempe jusqu'aux os! Une jolie face de chien mouillé, les pieds détrempés et les pantalons avec!

J'ai tenté une fouille archéologique dans le bureau afin de dégoter un pépin, mais que dalle! Pourtant, on y trouve de tout dans ce bureau: du papier cadeau, une bouilloire électrique, des tasses, un joli plat à fruit et à chocolat (surtout) concocté par mes mains habiles (si, si), une balle de gymnastique sur laquelle s'asseoir, des bouteilles de pinard, des malabars, des tablars,... Je peux toujours prendre un écran plat et le poser sur le sommet du crâne? Peut-être que je pourrais lancer une nouvelle mode? Y'a bien les lunettes-masque de Gucci, pourquoi pas les pépins-écran-plat de Zieuxbleus? Ca peut l'faire...

A demain les stroumpfs

mercredi 30 mai 2007

Paupières’ attaque

Je suis victime, depuis une heure environ, d’une méga giga attaque de paupières ! Terrible. Je pense que j’accuse le contrecoup de mon cours de gym de midi et de mon sandwich ingurgité vite fait. Et je sens déjà les prémices des courbatures qui m’attendent demain et après-demain. Youpie !


J’ai pourtant tout essayé : 2 cafés avec un p’tit chocolat, la musique à fond dans les oreilles – des morceaux qui « massent » comme L. Kravitz, Red Hot Chili Peppers, Nirvana, Noir Désir et j’en passe –, chanter, sortir sur la terrasse sans veste, penser à des trucs marrants, surfer sur la toile, me pincer le bras jusqu’au sang,… Il faut dire que ce qui ne m’aide pas, c’est devoir traduire un texte allemand en français. C’est quand même plus plaisant d’écrire un post sur un blog, non ?

Bonne fin d’après-midi les bloggeurs et bloggeuses

Extrait

« Et puis, enfin, prendre le parti de la route contre celui du vol d’oiseau, choisir le savoir des chemins contre la frivolité de la pensée des surplombs, «chevauchant la ligne blanche en route – Kerouac encore – vers une destination inexistante», rouler, ne se laisser décourager ni par les supermarchés du sommeil que sont devenus les motels d’antan ni pas ces villages potemkinisés qui, de temps en temps, entre deux machines à nourrir franchisées, sont supposés réinjecter un peu d’humanité dans un espace sans qualités, dépersonnalisé, neutralisé, rouler encore, rouler toujours, n’est-ce pas voyager de la seule façon qui convienne à un écrivain : en flânant, en s’attardant, en allant à la fois quelque part et nulle part, en hésitant, en prenant le vent, en laissant venir à soi le hasard comme un petit enfant, en improvisant ? »

Bernard-Henri Lévy, American Vertigo, 2006.

vendredi 25 mai 2007

Du chaud à la chaude


Trois dans le bureau avec trois pc et trois écrans qui tournent. Trois cerveaux qui fonctionnent (en apparence en tout cas). Radio allumée et Eros R. en musique de fond. Fenêtre ouverte, bruit de la ville, circulation, klaxons, freins des bus.

J'essaie de me concentrer et de travailler sur les dossiers en cours, mais y'a pas moyen! Mes doigts collent sur le clavier... tiens le "r" vient de rester agrippé à mon doigt! Panne technique donc? Non... je cherche une excuse, c'est tout. Je tourne mon regard vers la fenêtre et mes pensées s'évadent...

Mmhhh, j'aurais envie d'être en petite tenue ou maillot de bain sur une chaise longue. Lunettes solaires sur les yeux, une légère brise qui me caresserait les jambes et deux mains masculines qui me masseraient doucement et m'appliqueraient de la crème solaire. La sensation d'une peau sur la mienne, de légers frissons qui parcoureraient mon dos. Envie d'échanger ces caresses, de parcourir à mon tour le corps de cet homme avec mes mains et le reste de mon corps. En arriver à s'enlacer langoureusement, à se tenir chaud mais quelle chaleur! Se regarder, pupilles dilatées, se sourire, puis lentement réunir ces deux bouches déjà entrouvertes, en attente de ce qui devait se produire. Premier mélange de fluide corporel en attendant la suite qui ne saurait tarder elle aussi...

P... de téléphone! Sa sonnerie me fait revenir à la réalité... je dois partir. Vite préparer les documents à prendre avec moi, un p'tit coup de parfum après toutes ces émotions, lunettes solaires - seul vestige de mes pensées passées - et loin pour trois jours.

jeudi 24 mai 2007

Charme numéro 5



Je l'avoue, j'ai à nouveau copié cayenne et don! Désolée, manque de créativité en ce moment. Je les ai donc parodiés et suis allée faire le test de numérologie que je vous livre ci-dessous. J'ai un peu écourté le truc, car certains passages étaient un peu long à mon goût.

Votre nombre d'expression, le 5, détermine votre nature cérébrale et nerveuse, votre dynamisme et votre capacité à échanger avec autrui. Vous êtes incontestablement douée du sens de l'adaptation et d'ouverture d'esprit. Vous avez besoin de mobilité et d'indépendance et vous refusez tout cloisonnement (vous évader, voyager, changer... autant de comportements aussi importants pour vous que boire et respirer!) À surveiller: Votre caractère versatile et vos sautes d'humeur fréquentes... Bref: Sachez profiter au mieux de votre charme et de vos talents de persuasion en surveillant votre tendance aux promesses faciles, au mensonge, à l'impulsivité, à l'instabilité et vous serez une femme comblée et équilibrée!
--> correspond assez à ce que je suis, sauf pour les promesses faciles et les mensonges! J'essaie d'être la plus sincère possible en toutes circonstances. Pour les sautes d'humeur, bên y'a juste à lire le titre de mon blog pour se rendre compte que "c'est pas faux".

Votre prénom, ******, caractérisé par le chiffre 3, dévoile comme principal trait de caractère, la créativité autant dans la vie quotidienne et dans la communication que sur le plan artistique. En tout cas, on ne s'ennuie pas avec vous! Vous êtes une ennemie de la routine, car vos solutions aux divers problèmes surprennent parfois par leur originalité... Et ça marche!
--> comme Cayenne et c'est pas tout faux!


Le nom dont vous avez hérité, ******, caractérisé quant à lui par le maître-nombre 2/11, est sans conteste à l'origine de votre attitude chaleureuse et de votre énergie, disons, «communicative». Ne cherchez plus la source de votre impatience et de votre besoin d'ascendance sur autrui... Elle est toute trouvée!
--> relativement correct.

Votre nombre intime, 1, renseigne sur la personnalité vécue de l'«intérieur», sur vos aspirations, vos motivations... Dans votre cas, vous aspirez clairement à vous réaliser par vous même, d'où votre créativité et votre sens du concept. Vous avez besoin de renouvellement dans vos objectifs et vous avez le désir et l'ambition de réussir. De plus, vous avez besoin d'une vie affective valorisante, voire brillante et une légère tendance à la domination dans le couple; en tous les cas, vous refusez catégoriquement la dépendance ou l'étouffement par l'autre.
--> relativement correct aussi... décidément!

Votre nombre de réalisation, le 4 révèle vos talents sur un plan matériel et/ou professionnel. Chez vous, il révèle le sens de l'ordre et de la méthode... Puissance de travail et concentration. Vous recherchez la sécurité dans la durée.
--> si j'arrive à me concentrer sur une chose, je suis trop "puissante" ;-) Mais encore faut-il que j'arrive à me concentrer sur une seule chose...

Votre nombre psychique, le 10, indique que vous êtes d'une nature riche et que avez de nombreux centres d'intérêt. Vous avez besoin de mobilité ou tout au moins de casser de temps à autres le rythme. Vous êtes rapide d'action et habile en différents domaines. Vous avez le sens des affaires. Revers de cette belle vitalité: vous êtes trop exigeante dans votre vie privée et votre désintérêt pour la vie domestique (voire familiale) n'arrange rien...
--> effectivement trop perfectionniste avec moi-même et malheureusement avec les autres. Ce qui fait que je suis parfois déçue. Mais je travaille là-dessus.

--> pas encore gagné... ça fait 5 fois que je publie ce post et suis toujours aussi mécontente des couleurs...

Vous avancez dans la vie dans la collaboration, en association ou en équipe. C'est ce que révèle en tout cas votre nombre d'évolution, le 2. Il confirme aussi votre sens de l'amitié, de l'alliance, de l'union. Vous avez de bonnes chances de mener des affaires prospères, à condition de trouver de bonnes relations car vous devez vous appuyer sur autrui pour atteindre vos objectifs élevés et vous devez parfois même vous mettre un peu en retrait pour ne pas forcer votre destin.
--> affaires prospères: mon oeil ou alors pas pour le moment! JF cherche désespérément quelqu'un avec qui monter une boîte... j'ai pas l'idée de base, mais l'énergie! Avis aux amateurs ;-)



Votre table d'inclusion: Nombres manquants: 2, 6, 7.

2: Le 2 en manque est à l'origine de vos difficultés relationnelles avec les proches (aussi bien dans votre vie privée que dans votre vie professionnelle). Peut-être souffrez-vous (ou avez-vous souffert) également de problèmes dans votre couple? Vous manquiez de confiance en votre partenaire? Votre susceptibilité, votre manque de patience et votre nervosité trouvent leur origine ici... Mais pas de panique: ça se travaille!
--> pas vrai du tout! Je proteste! Sauf pour la petite susceptibilité et l'impatience sur auxquelles j'essaie de remédier...

6: Ne cherchez plus l'origine de tout ce qu'on vous reproche en famille, elle se trouve dans ce malheureux 6 en manque! Cela se traduit chez vous par une exigence excessive à l'égard de vos proches, surtout lorsque vous êtes stressée. Si vous n'avez déjà commencé par vous-même, vous devez impérativement travailler sur votre refus de toute conciliation, histoire que vos proches vous trouvent vivable.
--> mais on me trouve vivable!! et même buvable et désirable... ou alors on me ment depuis le début.

7: Votre manque de 7 pourrait également se dire «Manque de confiance en soi»... Voici l'origine de vos peurs, de vos angoisses et de votre pessimisme. Vous souffrez souvent d'isolement car vous éprouvez des difficultés à comprendre autrui et parfois même à aimer la vie... Si vous n'avez déjà entamé un tel processus, il est grand temps de trouver un moyen de dépasser vos problèmes.
--> totalement incorrect. Si j'étais isolée, pessimiste et que je n'aimais pas la vie, je ne serais pas là avec vous en train d'écrire ces lignes.


Vous en savez donc un petit peu plus sur moi...

Cours

La vie suit son cours, la rivière et l’étudiant suivent leurs cours au fond de leur lit, le dollar et l’euro suivent leur cours respectifs et même dans la famille, beaucoup suivent des cours ! Pierino prend des cours de chant, Livfourmi des cours intensifs pour son prochain examen, Cayenne des cours de poker, Don suit les cours de la bourse et moi, et bien moi, je suis des cours de céramique !

La céramique… je sais que ça ne fait pas très smart voire même ring’, mais j’avais envie de développer mon côté créatif. Je suis tellement habituée, tous les jours, à ne finalement rien créer de tangible, que j’avais envie, une fois, de constater de mes propres yeux le résultat de mon travail ! C’est bête à dire, mais quand on travaille dans le tertiaire, on ne « construit » rien de physique, on ne voit donc jamais vraiment le résultat des heures que l’on consacre à accomplir telle ou telle chose.

J’ai déjà eu droit à des remarques du style « tu veux faire comme dans le film Ghost » (pourquoi pas ;-), « on fait de la céramique quand on s’ennuie dans sa vie amoureuse » (ah bon, c’est nouveau, et toi t’as pris des cours à l’école du rire ??). J’ai envie de répondre à celles et ceux qui pensent que c’est facile de créer ne serait-ce qu’un petit bol qu’ils se trompent ! Utiliser le tour de potier et réaliser une pièce qui, je cite, « tourne rond », ce n’est pas simple du tout ! C’est idiot de dire que cela doit tourner rond, mais pourtant c’est l’essentiel du truc ! Et je vous gage de tourner deux bols qui ont la même taille… après six mois, je fais le papa-bol, la maman-bol et le bébé-bol, mais je n’arrive pas à faire quatre papas-bols identiques ! C’est mon chat qui est content, il récupère tous mes ratés… pas d’bol !


Développer mon côté créatif… même le test de numérologie de Don me le disait ! J’ai donc pris de l’avance par rapport à ce test, mais je crois que j’aurais dû me contenter de faire de la photographie.

mercredi 23 mai 2007

Chaperon rouge rouge

Je reviens de mon sport du mercredi midi… et force est de constater que je suis aussi rouge que ma tenue ! Totalement camouflée si je passe devant un drapeau suisse, un feu rouge, le rideau d’une salle de spectacle, une méga publicité pour Coca-cola (pas light) ou encore un panneau « stop » ! Seuls mes blancs mollets – et oui, moi y en avoir plutôt le teint d’Europe de l’est, fille venue du froid mais sans les joues rouges de babouchka en temps normal – sont désormais visibles, n’en déplaise à certains.

Je suis un pauvre chaperon rouge rouge...

Rouge


J’ai décidé que le rouge ponctuerait ma journée. J’ai donc sorti ma petite robe rouge, mes petites chaussures rouges, mon petit sac à main rouge, mes boucles d’oreilles et ma bague rouges, et suis montée dans ma voiture… bleue. J’ai quand même, par-ci par-là, quelques touches de noir, visibles ou invisibles des autres, car je n’arrive malheureusement pas à faire sans… Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé !


En sortant de la maison, un léger courant d’air est venu s’immiscer entre mes cuisses lisses… quelle sensation de frais voire de frisquet. C’est qu’en mini string, j’ai peu de protection ! Mais en même temps, Monsieur Météo annonce 28° pour cet après-midi – n’en déplaise à certains ou certaines d’entre nous – et je me devais de sortir court vêtue pour ne pas avoir à me dénuder en cours de journée ! Un peu de décence dans ce monde de brutes, voyons !


J’espère qu’en ayant misé sur le rouge aujourd’hui, je ne vais pas aussi voir rouge ! J’ai une séance avec un certain H* qui a parfois l’art de me mettre hors de moi ou de me démoraliser… pour éviter de voir rouge, je vais peut-être devoir revêtir ma cape rouge révolutionnaire. Je verrai bien dans un quart d’heure. Suspense intense.

mardi 22 mai 2007

Gynocide

Je viens de terminer un article abordant le manque cruel de femmes en Asie – spécialement en Inde et en Chine – dû à l’élimination des nouveaux-nés de sexe féminin. Il manquerait en effet, aujourd’hui, au moins 100 millions de femmes en Asie et cela ne semble pas aller en s’améliorant.

On connaît la politique de l’enfant unique en Chine, qui pousse les familles de certaines régions – rurales notamment – à ne souhaiter qu’un garçon, pour que celui-ci puisse donner un coup de main aux travaux de la ferme et, en définitive, « rapporter » de l’argent. En Inde, le problème est autre. On souhaite des garçons car la famille n’aura nul besoin de payer de dot au moment du mariage, car le garçon perpétue le patronyme, s’occupe des parents lorsqu’ils sont âgés et héritent des terres.

Les infanticides pratiqués, déjà ignobles à l’époque, le sont encore maintenant. Ils sont de plus accélérés, ou facilités, par l’arrivée de l’échographie qui permet à la femme de connaître le sexe de son enfant, et lui donne ainsi la possibilité d’avorter si elle ne souhaite pas une fille.

Tout cela n’est qu’un problème économique me direz-vous. Eh bien pas vraiment ! A l’heure actuelle, le rejet des filles en Asie semble moins lié à la pauvreté, à l’analphabétisme et au sous-développement, qu’à la montée de la prospérité ! On observe en effet que ce sont les catégories qui bénéficient le plus du développement à deux chiffres – les classes moyennes émergentes – qui n’ont pas envie de voir leurs revenus et leurs biens récemment acquis s’évaporer dans des cérémonies de mariage et des dots coûteuses.

Si, en Suisse, on dénombre 947 filles pour 1000 garçons en 2001, on en compte, en Inde, entre 793 et 925 pour 1000 garçons selon les régions. La différence ne semble pas si importante, mais lorsqu’on sait qu’à la naissance, le nombre de filles est plus élevé que celui des garçons en Inde et que dans notre pays – ainsi que dans tous les pays dits développés – c’est l’inverse, il y a de quoi s’inquiéter pour l’avenir de ces sociétés, caractérisées par un déficit de femmes inédit dans l’histoire de l’humanité.

Une note positive toutefois :
« Les filles, si on ne trouve pas chaussure à notre pied par ici, on peut donc toujours s’exiler en Asie ! »

Ref. « En Asie, le gynocide est encore aggravé par le développement », in Equilibres & populations, n° 99, juillet-septembre 2006.

mardi 15 mai 2007

Décousue

S i ces serpents sifflent sur ses cuisses, sait-elle seulement s’en séparer ?

O h, l’ornithorynque observe obséquieusement l’orifice de son homologue ovipare !

M mieux murmurer mes mots maladroits même le mardi.

M auvais mime Marceau ou médiocre maffieux magnanime ?

E toile esseulée aimerait émouvoir être étourdi pour escale ensoleillée.

I déalisons ici nos immondes et ignobles illusions !

L imite logique

lundi 14 mai 2007

Maladresses


J’ai acheté, samedi dernier, un magnifique lampadaire chromé avec un joli, mais vraiment joli, globe rond en verre blanc translucide. Après plusieurs essais, je lui ai enfin trouvé sa place : à côté d’un des deux canapés, juste devant la station accueillant l’ipod de la maison. Pas du tout matérialiste, pas du tout.


Ce soir en rentrant, j’avais envie de faire des rigatoni à la bolognaise et je me suis dit, « ma fille, pourquoi ne pas accompagner ton dur labeur d’une musique entraînante » ! Je suis donc allée choisir une liste de morceaux sur l’ipod et ai branché la sono… et en me relevant, j’ai heurté le fameux globe de la nouvelle lampe ! Je l’ai pris sur le côté de la tête, comme si j’avais voulu marquer un « goal » involontaire… La moitié du globe – l’autre moitié étant restée accrochée, je ne sais comment, au lampadaire – a littéralement volé à travers le salon et s’est éclatée en mille morceaux sur le parquet ! Des multitudes de petits morceaux sont allés se loger partout sur le parquet, sur le tapis version-nounours-en peluche-poilu (cf. photo; autant chercher une aiguille dans une botte de foin), sur les canapés, sur la table basse, etc. Encore une chance que la table basse en verre ne se soit pas, elle aussi, cassée…


J’ai pris mon courage à deux mains. J’ai d’abord téléphoné au magasin pour recommander un globe – j’ai hésité à en prendre deux tout de suite – j’ai ramassé tous les morceaux, enlevé le rescapé qui ne tenait plus qu’à un fil au lampadaire, passé l’aspirateur tout en priant que je n’aie pas oublié des débris à l’attention du chat…


Je suis ensuite retournée dans la cuisine pour faire à manger, mais avant cela, pour me remettre des mes émotions, j’ai décidé de me prendre un petit verre de rouge. Mauvaise idée… la bouteille m’a glissé des mains et s’est brisée sur le sol avec la moitié de son contenu ! Malédiction ! J’ai à nouveau dû tout ramasser, passer l’aspirtateur et en plus récurer.


Maintenant, mes pâtes sont faites, je suis en train de manger au moment où j’écris ce post et je me demande ce qui pourra bien encore m’arriver ce soir. Je suis habillée en blanc et je dois sortir boire un verre…


Positive attitude

La terre regorge de gens bien, qui ne se trouvent pas bien ou pas suffisamment bien pour être avec quelqu’un de bien, pour faire des choses bien, pour bien écrire, pour bien penser, pour bien faire, pour être une personne bien et que sais-je encore ! Et du coup, les pauvres bougres sont malheureux… Moi j’ai envie de leur dire ceci : PO-SI-TI-VER !

M… à la fin ! Tout le monde a le droit de se sentir bien et heureux dans la vie ! Cela demande simplement une dose de volonté ou de la bonne volonté, un peu de caractère, un grand nettoyage, parfois un soupçon d’aide extérieure et le tour est joué !

Le principal, pour moi, c’est de se sentir bien dans sa peau et si tel est le cas, il n’y a pas de raison que cela se passe mal avec les autres et le reste. Lorsqu’on est en paix avec soi-même, content de ses choix de vie ou encore heureux dans sa vie professionnelle et/ou privée, cela se voit sur nous. On positive, on sourit, on rayonne et les autres ont envie de venir vers nous ! Toujours selon moi – et je n’ai pas la science infuse – le physique ne compte pas dans ce cas. Lorsqu’on voit une personne rayonnant de bonheur, n’a-t-on pas envie de l’approcher, de lui parler voire de la toucher, pour connaître sa recette de bonne humeur ou de bonheur ?

Le sourire, la bonne humeur, la positive attitude auront raison de tous nos maux.

Million Dollar Baby

Et bien non ! Mon texte ne parle pas du film du célèbre Clint Eastwood et ne s’adresse aucunement aux cinéphiles avertis. Il s’agira de rhume des foins… aucun rapport avec la choucroute me direz-vous, et bien vous serez surpris !


J’ai mal dormi, j’ai éternué la plupart de la nuit et me suis grattée les yeux au point de ne plus en avoir… et je ne croyais pas si bien dire ! Ce matin, lorsque mon réveil a sonné à 5h et que je me suis dirigée à la salle de bain pour voir ma tête dans le miroir, je me suis fait peur !! Mes yeux étaient tellement bouffis qu’on aurait dit que j’avais pleuré toute la nuit (même pas vrai). Je ressemblais comme deux gouttes d’eau à l’héroïne de Million Dollar Baby lorsqu’elle se prend un uppercut sur l’arcade sourcilière et que son œil commence à gonfler… Mes paupières étaient tellement enflées que je n’arrivais même plus à distinguer la couleur de mes yeux, c’est dire !


… Pourquoi suis-je aussi sensible à ces fichus pollens ? Et pourquoi est-ce venu aussi soudainement ? Une amie m’a dit être allergique pour la première fois cette année… donc j’en viens à me dire que les concentrations sont tellement fortes ces temps-ci, que même les gens non-allergiques le deviennent. C’est la future maladie du 21e siècle, je vous le dis ! Et ça ne va pas s’arranger si nous continuons à polluer notre atmosphère et notre planète de la façon dont nous le faisons actuellement… c’est un autre débat…


A coup de jets d’eau froide et de compresses, j’ai quand même réussi à faire légèrement désenfler mes zieuxbleus et à retrouver un visage « potable » pour partir au bureau. Un trait de crayon, un peu de mascara et de poudre, du rouge et j’ai quitté la maison.

vendredi 11 mai 2007

A la manière de…

J’ai un faible pour le look du site de Don Salvatore et j’ai envie de faire comme Cayenne… alors du coup, comme on dit, il est plus facile de copier ce qui a déjà été fait plutôt que réinventer la roue ! Je m’y lance donc, en publiant ma première photo – qui n’est pas de moi, mais du grand Man Ray.

Comme mes « frères et sœurs » se sont mis à la photo, pourquoi pas moi ? Vous dire ce que cette photo m’inspire… et bien, elle me fait penser :

A une courbe d’une pureté parfaite qui s’élance vers le ciel, sans aucun défaut, avec un jeu d’ombres et de lumières complètement maîtrisé.

A la chanson de gnarls barkley « I remember when, I remember, I remember when I lost my mind… That makes me CRAZY, that makes me CRAZY,… ». Plutôt que m’arracher les cheveux parce que quelque chose ne tourne pas dans le sens que je souhaiterais, je préfère regarder vers le ciel, pencher la tête en arrière et rire à gorge déployée !

Au souffle, aux papillonnements des cils, au contact d’une bouche à lèvres charnues, à la rugosité d’une barbe naissante, aux mèches de cheveux qui procurent des sensations de caresses et de chatouilles dans le cou, sensations qui descendent jusque dans le bas de la colonne vertébrale… tellement agréables quand elles émanent de la personne aimée.

A une dernière chose sur laquelle je ne m’épancherai pas ! Car en demandant son avis à un collègue, il m’a demandé à son tour si je n’étais pas en réel manque ou alors si je ne nageais pas dans l’excès… no comment.
Délires d'une fin de vendredi après-midi...

jeudi 10 mai 2007

Les p'tits papiers

Pour une fois je ne vais pas m’épancher sur le papier à lettre mais sur le papier toilette.

Pourquoi est-ce qu’aucune femme, dans mon entreprise, ne peut changer le rouleau de PQ si il est vide ? J’ai franchement l’impression que ça tombe toujours sur moi ce genre de truc… En plus, c’est pas que le rouleau est vide, il reste évidemment la dernière feuille pleine de glue ! A ne jamais utiliser car elle risque de coller où je pense… Je joue donc à la dame pipi… ne manquent plus que l’assiette pour la monnaie, un joli tablier et le tour est joué ! Reconversion professionnelle ?

Je ne sais pas pourquoi j’écris ça… peut-être envie de faire passer un peu le temps…

De l’art d’être une éponge…

« Eponge humaine je suis, éponge humaine je resterai. » dixit zieuxbleus, 2007.

Oui, je le dis haut et fort « je suis une vraie éponge » ! Pourquoi me direz-vous ? C’est mignon une éponge. Ça a beaucoup d’utilité et de propriétés… sèche comme humide ou détrempée !

Je dis cela simplement parce que chaque fois qu’un être qui m’est cher va mal ou a des soucis – et ceci quelque soit la raison, bonne ou mauvaise – je ne peux m’empêcher de prendre son fardeau sur moi. J’éponge littéralement tout ce que la personne me raconte, je me sens plus que concernée. Si cette personne est triste ou démoralisée, je le deviens, si elle est colérique, je le suis encore plus qu’elle et suis prête à foncer tête baissée dans tout ce qui se trouve sur mon passage et le sien... Je suis donc une « éponge-caméléon ».

Bien que je ne parvienne pas encore à simuler une maladie, je pense qu’avec un peu d’exercice psychique, je devrais y arriver. Quand j’étais gamine, si je ne souhaitais pas aller à l’école – par exemple lorsque je n’étais pas prête pour un test – j’arrivais me persuader que j’étais malade et je le devenais ! Quel pouvoir dans ce cerveau diabolique…

Bref, je suis totalement empathique. Et ça me pose parfois de réels problèmes, si, si ! Si mon ami ou amie a des soucis insolubles, je me sens mal car impuissante à résoudre le tout. Si il ou elle est malade, je me sens encore plus impuissante car je ne peux pas lui prendre sa maladie ou me mettre à sa place… il est plus facile pour moi de combattre les maux que je connais ou qui m’arrivent personnellement, plutôt que voir l’autre souffrir et ne rien pouvoir faire pour le soulager. Je connais mes forces et sais les maîtriser, mais ne sais pas comment l’autre gère tout cela.

Dans la société actuelle, ce n’est pas facile d’être une petite éponge. Les gens sont souvent égoïstes et ne s’arrêtent pas pour prendre le temps d’écouter, de discuter avec les autres. Les petites éponges comme moi – je sais que je ne suis pas seule… y’en a au moins deux dans la Famille – ont donc un sacré travail ! Et elles ont aussi parfois besoin d’évacuer leurs pensées et problèmes, et de savoir qu’une autre petite éponge est disponible et saura les écouter…

J’appelle donc toute la société à redonner une vraie place à son côté « éponge » ! Elle ne pourra que mieux s’en porter.

P.S : l’éponge-caméléon n’a aucun souci ou problème à évacuer pour l’instant…

mercredi 9 mai 2007

Couleurs d’orage

J’aime les couleurs de la nature après l’orage… ce ciel noir bleuté qui fait ressortir la couleur de l’herbe, le vert du feuillage des arbres et leurs fleurs multicolores, les champs de colza ne sont jamais aussi jaunes, les toits oranges brique des maisons contrastent avec l’éclat de leur façade blanche. Si seulement j’avais eu mon appareil photo avec moi… un petit numérique dans la poche, c’est si pratique. Immortaliser ce moment, cet instant où l’on se sent seul au monde avec la nature. Instant où l’on peut laisser sa pensée divaguer au rythme du paysage, instant emprunt de romantisme ou de nostalgie, c’est selon.

Je vous envoie mille parfums de fleurs et l’odeur de l’herbe fraîchement coupée.

mardi 8 mai 2007

Mauvais rêve

Mauvais rêve ou plutôt cauchemar ! Au petit matin, j’ai rêvé que je perdais toutes mes dents ! Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé, mais c’est une sensation terrible… d’autant que je suis persuadée que Freud y a déjà trouvé une signification ou interprétation.

Mes dents se déchaussaient et tombaient les unes après les autres, surtout les incisives de la mâchoire supérieure, et je me souviens avoir vainement tenté de les renfoncer dans la gencive… méga beurk et surtout quelle mauvaise sensation ! J’y croyais presque en me réveillant, c’est dire…

Je me vois encore en parler à mes parents et eux de me répondre, que dans notre famille, c’est malheureux mais héréditaire ! Je les entends encore ajouter que ma grand-mère maternelle avait aussi dû faire face à ce problème et que, de son temps, il n’y avait que peu de solution… Et là, je me souviens encore me dire à moi-même : « pourvu que l’assurance maladie prenne les frais de prothèse dentaire en charge… ». Non, mais je vous jure ! L’assurance-maladie me persécute jusque dans mon sommeil… Quelle lobotomisée de la société actuelle...

lundi 7 mai 2007

Wild Wilde

Oscar Wilde écrivait: "Le seul moyen de se débarasser d'une tentation, c'est d'y céder".

Notre brave homme a absolument raison! Le seul bémol que j'ajouterais à cet aphorisme, c'est de dire que seules les tentations positives sont acceptées... que dire autrement de quelqu'un qui mettrait fin à ses jours? Peut-on aussi parler de tentation dans ce cas-là?

Lorsque j'ai lu cette citation, j'ai aussitôt pensé aux bonnes tentations, aux tentations inavouables, à celles qui nous tiennent en haleine, à celles qu'on a de la peine à oublier ou à faire sortir de notre petite tête... Personnellement, j'essaie de suivre ce précepte... même si parfois je me brûle les ailes ou que je suis déçue. Je me dis toujours que je ne risque qu'un "oui" ou un "non"! Je me dis aussi "qui ne tente rien n'a rien" et "on ne vit qu'une fois"! Je me dis encore que "je préfère avoir des remords que des regrets", car pour moi, avoir un remord signifie qu'on est allé au bout des choses et que ça n'a pas fonctionné. Par contre, avoir des regrets, c'est se dire qu'on n'a même pas tenté d'accomplir cette chose... on ne sait donc pas quelle aurait pu être l'issue ou la conclusion de notre acte.

A méditer donc.

vendredi 4 mai 2007

Départ imminent

Comme une certaine personne m’a aussi reproché de ne rien avoir posté aujourd’hui, et bien voilà pour elle !


Je suis sur le point de partir, de quitter mon poste de travail. Je vais prendre le train, comme tous les autres jours, mais là, je me rends à Genève. Et oui, une fois n’est pas coutume, je pars pour le bout du grand lac, mais cette fois-ci, pour aller au Salon du livre. Je projette de m’y balader quelques heures puis j’irai manger un morceau, avec mon homme, à l’Olivier de Provence (à défaut de pouvoir tester l’Epiaprès…).


Sinon, je n’ai rien prévu de spécial pour samedi et dimanche. Si ce n’est que j’irai bien magasiner un peu, histoire de voir quelles sont les nouveautés et de faire « péter » mon salaire de mai ! J’applique à fond le dicton « en mai, fais ce qu’il te plaît » ! J’irai bien aussi au ciné, vu que le temps s’annonce un peu maussade… mais il faut absolument que j’évite le centre-ville de Lausanne (et vous aussi !!), car sauf erreur de ma part, le tour de romandie (pas romandie.com...) y campe toute la journée de dimanche… alors bonjour les embouteillages, les interdictions de circuler et l’impossibilité de trouver une place de parking et une table dans un resto ! Je suis un peu pessimiste sur ce coup-là, mais j’ai testé « Lausanne-après-la-course-des-20km » et je n’ai même pas pu accéder au Flon ! C’est dire…

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite à toutes et tous un superbe week-end !

jeudi 3 mai 2007

Pourquoi repousser à demain ce qu’on peut faire le jour même ?

Argh ! C’est toujours la même chose. Dès que j’ai une tâche à accomplir qui m’ennuie ou ne m’intéresse pas du tout, je la repousse jusqu’à l’ultime délai, jusqu’à ce que je sois acculée, le dos au mur. Et comme par hasard, cela se produit chaque fois que ce sont des tâches administratives… je me demande bien pourquoi tiens ! Là encore, je dois repousser voire annuler un rendez-vous que j’ai déjà repoussé plusieurs fois, et ça m’embête ! C’est terrible.

Faut que je prenne mon courage à deux mains, que je compose le numéro et que je m’explique. C’est pourtant pas compliqué, non ? Allez, go, go, go ! C’est pour mon bien…


Vous arrivez, vous, à appliquer l’adage qui dit de ne « jamais repousser au lendemain ce que l’on peut faire le jour même » ? Si oui, donnez-moi la recette…

L’homme erre ta…

C’est en prenant le train pour rentrer chez moi que je l’ai croisé. Je me suis assise en face de lui, dans le compartiment juste à côté. Par pur hasard.

Au début, je ne l’ai même pas remarqué. J’étais tellement préoccupée à poser mon sac de sport, réajuster ma veste en cuir noir, vérifier que mes écouteurs d’ipod ne s’étaient pas échappés de mes oreilles et que je n’avais pas reçu de message sur mon portable… Je me suis finalement lancée sur le siège, j’ai passé ma main dans mes cheveux et ai nonchalamment tourné la tête dans sa direction, histoire de voir qui était assis dans les environs. Mon regard s’est alors attardé sur lui quelques instants, mais assez longtemps pour qu’il me fasse penser à quelqu’un, que je n’ai jamais rencontré… Environ la trentaine, cheveux très courts noirs, petites lunettes, teint plus ou moins mat, costard noir à l’italienne agrémenté de fines lignes verticales blanc cassé, ceinture et chaussures en cuir légèrement brillant de couleur camel, chemise bleu foncé, pas de cravate. Il avait vraiment le look du parfait petit mafieux ! Ne lui manquaient que le borsalino et une mitraillette des années 20… et devinez à qui j’ai bien pu penser ?


Seuls quelques détails m’ont dérangé et si j’avais pu les gommer d’un coup de baguette magique, je l’aurais fait ! Si j’avais pu, j’aurais troqué : ses lunettes rondes trop gentilles contre des lunettes plus racées rectangulaires avec monture à l’italienne, ses chaussettes bleues contre des chaussettes noires (heureusement, il avait échappé à l’épidémie des chaussettes de tennis blanches…), sa chemise bleue contre une chemise blanche ou rosée avec col italien, son sac à dos Invicta contre une jolie sacoche en cuir noir de préférence. Et je lui aurais ajouté une jolie cravate.

Après ces quelques secondes d’observation, j’ai détourné mon regard et l’ai posé sur le paysage extérieur. J’ai plongé mon esprit dans la verdure environnante, puis j’ai fermé les yeux et laissé la musique m’emporter loin, loin...

mardi 1 mai 2007

Fin de la vie...

"Un être cher vient de s'en aller. Comment exprimer par de simples mots la grande émotion et l'infinie tristesse qu'au fond du coeur nous ressentons."

J'ai assisté à l'enterrement de la maman d'une de mes amies cet après-midi. Dur, dur.
Une église comble, une cérémonie très triste, un climat lourd et un public à fleur de peau.

Mon amie, sa soeur et son père ont lu l'un après l'autre un texte de leur cru pour dire un dernier adieu à cette femme et maman aimante, à cette personne au grand coeur, à cet être qui a lutté durant de longs mois contre une maladie injuste.

Comme j'ai admiré leur courage dans cette épreuve. Et lire à voix haute un texte qu'ils ont écrit de leur main, rédigé avec leurs propres mots, et qui fait resurgir tous les moments partagés, tous les sentiments échangés, toutes les émotions passées, présentes et futures. Oui, j'ai admiré leur force en ce moment de séparation et de grande tristesse. Je ne pouvais m'empêcher de me voir à leur place et de me dire que je n'aurais probablement pas la force d'aller jusqu'au bout, ou encore pas l'envie de lire à toute l'assemblée un poème ou un texte que j'aurais écrit pour une seule et unique personne.

Je pense que coucher sur papier nos sentiments et les partager avec des personnes qui ont connu l'être cher qui nous quitte, ne peut être que bénéfique. C'est une sorte de "thérapie de groupe" si vous me passez l'expression. C'est finalement un moyen de faire sortir et même "d'exhorciser" ce qui est en nous. On se sent moins lourd, plus de poids sur le coeur ni dans la tête, on se sent plus léger. Bref, ça fait du bien (temporairement...).

Désormais, je vais m'atteler à ne faire plus qu'une seule chose: vivre l'instant présent avec les personnes que j'aime. Le reste ne compte pas, car je ne sais pas de quoi demain sera fait.

Carpe Diem