vendredi 18 avril 2008

Système de santé suisse - SSS



J’enrage depuis que je suis enceinte… quel foutu système de santé nous avons ! Et encore, je ne devrais pas me plaindre, parce que c’est pire ailleurs !

« Si vous n’avez pas ceci, vous ne pouvez pas faire/prendre cela », « si vous n’avez pas d’assurance complémentaire, cela n’est pas pris en charge », « si votre grossesse est pathologique, c’est pour votre pomme », « l’assurance ne prend en charge que 3 échographies, au-delà c’est pour votre poire, Madame », « c’est au patient à demander le médicament générique… [et moi] ah bon, c’est nouveau, je pensais que le pharmacien devait le proposer automatiquement ? », « [à la pharmacie] il faut que le patient apprenne à se prendre en charge lui-même, sache ce qu’il veut et se renseigne pour être soigné au mieux… [et encore moi] alors à quoi bon payer un service chez le toubib et un service à la pharmacie, si je dois me prendre en charge toute seule ? Quand je vais chez le coiffeur, je paie pour un service et je reçois un service ! Je ne rémunère pas le coupe-tiff pour me colorer et me couper les cheveux moi-même et toute seule dans son salon !! » Et le plus fabuleux, à la pharmacie pas plus tard que ce matin : « si vous achetez la boîte de 20, elle est prise en charge par l’assurance de base, mais si vous prenez celle de 50 du même médicament [ndlr. ce que j’ai fait parce qu’elle est moins chère], et bien elle est prise en charge par l’assurance complémentaire » ! FABULEUX, GENIAL, MAGNIFIQUE !

Moralité pour tous : prenez-vous en charge et n’hésitez pas à poser des questions au toubib, au pharmacien, aux clients et à la femme de ménage tant que vous y êtes !

Moralité pour les filles : si vous avez l’intention d’avoir un enfant un jour, prévoyez une assurance avec une petite franchise, une assurance complémentaire voire même une assurance (semi-) privée si vous souhaitez accoucher en clinique ou si votre gynécologue ne pratique qu’en clinique. Et pour ces deux dernières, faites-le au moins 12 mois avant de tomber enceinte, sinon ça ne fonctionne pas !! Ah oui, et faites en sorte que votre grossesse ne soit pas pathologique… facile à dire, hein.

Moralité pour moi : je découvre le SSS depuis le début de ma grossesse, parce qu’auparavant je n’allais pas souvent chez le médecin ou à la pharmacie (je touche du bois). Si je devais m’y remettre, je ferais différemment. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il faut que je me trouve un mouvement qui lutte contre les abus de notre SSS… Faut que je m’engage, ça m’énerve trop. Si vous avez des idées, je suis preneuse.

mercredi 19 mars 2008

Mes 5 confessions

Je dédie ce post à pucca, qui boude parce que je n’ai pas pondu mon texte tout de suite et elle a raison… voici donc ma liste de « secrets », que je nommerais plutôt « confessions » :

Confession 1 : Je suis une grande gourmande ! Je goûte tout ce qui passe entre mes doigts. Hmmmm!

Confession 2 : Je remets toujours au lendemain ce que je peux ou dois faire le jour même… pas bien, pas bien, vraiment pas bien.

Confession 3: Je suis une perfectionniste. Je le vis parfois comme une qualité, mais la plupart du temps, c’est un gros et vilain défaut voire un méga fardeau.

Confession 4 : Mes zieuxbleus se voilent de gris lorsque je suis triste. Tous mes sentiments se lisent dans mon regard… cela corrobore d’ailleurs la citation de Georges Rodenbach qui disait, à la fin du 19ème siècle, que « les yeux sont les fenêtres de l’âme ».

Confession 5: Je suis enceinte et l'arrivée de mini-moi est prévue pour la mi-juillet!

lundi 28 janvier 2008

Du temps où je la connaissais par coeur...

Il y a des citations comme celle-ci, ou des expressions que l'on a et qui ne nous lâche pas. Je dirais même plus, elles nous identifient, nous caractérisent.

Malheureusement, je ne la connais plus sur le bout des doigts. Ce cher Alzheimer n'est pas loin, il me guette!!

"[...] Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égoût sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres, si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."

Alfred de Musset, "On ne badine pas avec l'amour", Acte 2, scène 5