dimanche 24 novembre 2013

Plus léger...


Anecdotes avec mon enfant de 5 ans...

En voiture... devinez si mon enfant est une fille ou un garçon :
En conduisant, je lui demande : « Qu'aimerais-tu manger pour le souper ? »
La réponse claire, nette et précise : « De la viande et un steak ! »


Dans la cuisine (pas le même jour...) :
« Maman, maman, tu sais quoi ? »
« Non, je ne sais pas. »
« Julie est amoureuse de moi. »
« Ah bon, et toi, tu es amoureux d'elle ? »
« Oui, je lui ai même donné un bisou mais elle n'aime pas ça. » « Et maman, tu sais quoi ? »
« Non, je ne sais pas. »
« Il y a aussi Doria et Naomi qui sont amoureuses de moi ! »
« Ah bon, mais tu es plein de petites amoureuses alors ! »
« Oui. Et maman, tu sais quoi ? »
« Non, mon chéri. »
« Y a aussi Arthur qui est amoureux de moi ! »
...


Dans sa chambre, où tous les jouets avaient été sortis des boîtes et armoires :
« Ptit loulou, j'aimerais que tu ranges ta chambre avant d'aller dormir. Au moins les peluches et le passage ici, pour qu'on puisse accéder à ton lit sans se prendre les pieds dans les Playmobils ! »
« Sinon quoi ? »
... non, non, non, je n'utilise pas DU TOUT le chantage sur mon enfant...

Elucubrations nocturnes


Il est 1h50. Je suis couchée depuis 22h30 et je tourne et me retourne dans mon lit sans trouver le sommeil. Pour la sempiternelle fois, la cause en est le ressac de mon histoire amoureuse. C'est toujours le week-end que ce ressac se pointe... et la raison en est presque toujours identique : le manque ou l'absence de contact avec Max. Je sais pourtant que les technologies de comm' n'arrangent en rien les relations humaines. Je sais aussi que chacun a des besoins de contact différents. Moi j'ai besoin de contact, peut-être plus que la moyenne, mais j'en ai besoin. Et ce n'est pas faute de le lui avoir communiqué.

Pour poser un peu le tableau : depuis le week-end des 12-13 octobre, je n'ai pas vu Max un seul week-end. Il était trop occupé à préparer et passer ses examens de parachutisme. Et en consultant mon agenda, force est de constater qu'on ne pourra se voir que le week-end du 15-16 décembre. Près de 2 mois. On se voit certes durant la semaine... dans les bonnes semaines : le lundi soir dès 21h, le mardi soir dès 18h. Mais ce n'est pas la même chose.

Je râle depuis longtemps que cela n'est pas suffisant ni pour notre relation, ni pour moi. Il me faut plus. Les choses ont bougé légèrement. Mais c'est si peu. Des miettes. Est-ce que cela me suffira ? Depuis le temps... un peu plus de 2 ans maintenant. J'avoue que je m'essouffle. A attendre. A l'attendre.

D'aucuns me diront que je n'ai qu'à m'occuper toute seule. Je le fais. Je sors et vois des amis. Mais la personne avec laquelle j'ai envie d'être et que j'ai choisie, c'est lui ! A ce propos, je disais il y a quelques heures à Livfourmi que j'avais des amis vraiment super, de vrais amis avec de vrais sentiments. Par contre, en amour, j'ai l'impression d'avoir le chic pour me tromper ou pour tomber sur le mauvais numéro.

Franchement ce soir, je me sens triste. J'ai l'impression de ne pas exister pour lui, d'être insignifiante. J'ai eu deux messages de sa part dans la journée : « coucou » et « oui, bonne soirée »... bon, avec un « ptit chou » glissé à la fin. Dans mes messages, je lui demandais de ses nouvelles et l'embrassait. Il répond brièvement et clôt la discussion. Je sais que je ne dois rien attendre... mais j'aurais souhaité un « comment vas-tu ? » ou « comment s'est passée ta journée ? ». Cela me semble légitime. C'est pas comme si on ne se connaissait pas !
Franchement, je ne sais plus quoi penser. Je ne sais pas si il me mène en bateau et si ses paroles ne sont que du vent. J'en arrive à me demander si il n'y a pas une autre fille quelque part.

On avait le projet de vivre ensemble – ou plutôt je lui ai proposé de venir vivre chez moi en janvier pendant la réfection de sa salle de bains – mais ... On doit partir 3 jours à Londres début janvier, mais... Je les ai attendues ces étapes de « vacances ensemble » et « loger ensemble ». Maintenant qu'elles approchent, je ne suis plus sûre. Est-ce trop tard ? Ai-je peur ?
Mes sentiments pour lui sont pourtant là.

P.S : J'ai écouté une émission de radio sur la question de « se sentir seul en couple » il y a quelques temps. L'écrivain ou psychologue expliquait que souvent, on se met avec une personne en pensant qu'elle va nous guérir. Il prenait l'exemple d'une femme qui, ayant souffert de l'absence de son père étant jeune, se mettait en couple avec un homme très indépendant. En fait, inconsciemment, cette femme reproduisait la situation qui l'avait fait souffrir à l'époque – un père absent, un mari aussi absent. Il expliquait que la femme avait beaucoup d'attente envers son conjoint, en d'autres termes qu'elle en attendait autant de lui qu'un enfant en attendrait de ses parents, soit qu'il devine ce dont elle a besoin avant même qu'elle l'ait exprimé. Il a ajouté que l'autre ne peut pas guérir (ce n'est pas un pansement) mais aider, et que le travail doit être fait par la personne elle-même, sur elle-même.
J'ai trouvé des similitudes avec ma situation.