"Un être cher vient de s'en aller. Comment exprimer par de simples mots la grande émotion et l'infinie tristesse qu'au fond du coeur nous ressentons."
J'ai assisté à l'enterrement de la maman d'une de mes amies cet après-midi. Dur, dur.
Une église comble, une cérémonie très triste, un climat lourd et un public à fleur de peau.
Mon amie, sa soeur et son père ont lu l'un après l'autre un texte de leur cru pour dire un dernier adieu à cette femme et maman aimante, à cette personne au grand coeur, à cet être qui a lutté durant de longs mois contre une maladie injuste.
Comme j'ai admiré leur courage dans cette épreuve. Et lire à voix haute un texte qu'ils ont écrit de leur main, rédigé avec leurs propres mots, et qui fait resurgir tous les moments partagés, tous les sentiments échangés, toutes les émotions passées, présentes et futures. Oui, j'ai admiré leur force en ce moment de séparation et de grande tristesse. Je ne pouvais m'empêcher de me voir à leur place et de me dire que je n'aurais probablement pas la force d'aller jusqu'au bout, ou encore pas l'envie de lire à toute l'assemblée un poème ou un texte que j'aurais écrit pour une seule et unique personne.
Je pense que coucher sur papier nos sentiments et les partager avec des personnes qui ont connu l'être cher qui nous quitte, ne peut être que bénéfique. C'est une sorte de "thérapie de groupe" si vous me passez l'expression. C'est finalement un moyen de faire sortir et même "d'exhorciser" ce qui est en nous. On se sent moins lourd, plus de poids sur le coeur ni dans la tête, on se sent plus léger. Bref, ça fait du bien (temporairement...).
Désormais, je vais m'atteler à ne faire plus qu'une seule chose: vivre l'instant présent avec les personnes que j'aime. Le reste ne compte pas, car je ne sais pas de quoi demain sera fait.
Carpe Diem
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9 commentaires:
Malgré ma tchatche et ma facilité de m'exprimer en public, je pense que dans un pareil épreuve, je serai incapable de faire ce que tes amis ont fait.
Je n'ai pas très bien dormi...
J'ai eu des douleurs comme celui que tu aimes...je crois...
Je reviens car faut que je lise attentivement ton nouveau blog
Plutôt sympa à l'identique, mais sympa
C'est vrai, il est essentiel de vivre l'instant présent avec les personnes que l'on aime.
Pourtant, bien qu'il soit important, ce sentiment est fugace. Il y a toujours un moment où on le perd de vue. Et à la prochaine tuile, il revient plus vif que jamais.
Donc plus que jamais, carpe diem
Nautiquement à l'identique...pas vraiment!
Ce matin c'est plutôt la soupe à la grimace avec des envies de vomir et pas de balade en l'occurence!
Explication à Zieuxbleus, Don dit l’Omerta, Pierinot, Livfourmi et toi bien sûr Cayenne et le reste de la famille
Je t’ai envoyé hier un message sous le pseudonyme de Sophie, mais en fait je m’appelle Lyïlle et je suis un homme. Voilà. Ma demande était noble car je voulais qu’une « partie de la famille » du Don puisse se retrouver autour d’un bon repas que je voulais vous préparer. Désolé pour le reste de la famille, la place à ma disposition bien sûr !
J’aurais voulu faire une surprise à Livfourmi qui m’a fait confiance malgré la difficulté de la relation passée. J’aurais voulu vous réunir tous avec moi. Je vous aurais aussi présenté une femme qui est très très malade, si cette dernière m’avait aussi répondu favorablement à mon invitation. Je vous aurais aussi présenté l’instigatrice avec moi de cette petite invitation, une amie avec qui je vais me promener souvent et dont on se dit tout.
Voilà je ne cache rien, je n’ai pas de blog et je suis à la maison à 50% car en date du 17 juillet 2006 j’ai failli mourir. On m’a diagnostiqué la perte de 50% de mes reins et je fais un traitement pour essayer de garder ce qui fonctionne encore. Et je vous assure qu’en écrivant ceci, j’ai les yeux globuleux et que je pleures à chaudes larmes. Désolé, je ne peux pas retenir mon émotion.
A Zieuxbleus= je ne t’ai jamais menti et je ne le ferai jamais !
A l’Omerta= j’adore te lire, mais ta vie me paraît bien peu coloré, voilà pourquoi je t’ai mis mon post sur « L’ŒIL » et pour tous les autres, évidemment.
A Pierinot= j’ai essayé de te faire comprendre que parfois avec un peu de doigté on arrive aussi à ces fins avec la gente féminine.
A Livefourmi=vous ressemblez tellement à votre sœur jumelle Zieuxbleus qu’on pourrait presque vous confondre.
A Cayenne= j’adore ta manière d’aborder la relation de fuite avec les hommes par les deux côtés de la porte au restaurant des Brasseurs à Genève, et tes débuts chaotiques sur ton nouveau blog.
A Yuka=amicalement je t’embrasse très très fort et merci d’être là !
Conclusion, je viendrai vous donner mon blog, lorsque j’aurai reçu mon nouvel ordinateur Dell et que j’aurai un peu de temps à vous consacrer, car je m’occupe d’une association de médiation en plus de mon travail de comptable. Voilà pourquoi j’ai dis demain et pas aujourd’hui.
Voilà je n’ai rien oublié je crois….
Mea Culpa Zieuxbleus
Gros gros becs à toutes et à tous
La boucle est bouclé
C'est une très bonne chose Lyïlle! Je t'embrasse aussi
@ Don Salvatore
S'exprimer en public sur une thématique générale, c'est facile. Par contre, s'exprimer en public et dire des choses qui nous tiennent à coeur et qui sont émotionnellement intenses l'est beaucoup moins.
Pour ma part, je suis très à l'aise en relation "one-one" et "moi-petit groupe". Je le suis beaucoup moins si le public est nombreux! Je t'envie pour ça ;o)
@ livfourmi
Carpe Diem too
@ lyïlle
Prends soin de toi, please.
Au fait, je trouve ce blog super! Encore mieux que l'autre :-) J'espère que celui-ci ne te fera pas faux bond... alors bon emménagement dans ta nouvelle demeure! Bise à tous
@ Yuka
Merci pour ta visite, tes commentaires et encouragements!
A bientôt
t'as bien raison Zieuxbleus ! on a tendance à l'oublier mais Carpe Diem ! la vie est tellement précieuse....
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