lundi 4 juin 2007

Question de limite

Tout est question de limite dans la vie. Vous n’avez jamais remarqué ? Qu’est-ce qui fait, qu’à un moment donné, on dépasse ou non les limites ?

La limite entre l’amour et la haine est si infime… on peut, du jour au lendemain, aimer quelqu’un à la folie puis le détester et le fuir comme la peste.
La limite aussi, lorsqu’on a abusé de la boisson, entre être joyeux et être malade comme un chien et devoir se bourrer d’alcaselzer.
Lorsqu’on sent que la dernière bouchée ne va pas passer et qu’on a – expression qui exprime bien ce qu’on veut dire – « les dents du fond qui baignent » et donc que notre estomac a atteint sa propre capacité, sa propre limite.
Si l’une de nos connaissances a fait quelque chose à notre insu ou contre nous, on dit toujours qu’il ou elle a dépassé les bornes, donc les limites !
Lorsqu’on rend notre copie d’examen, juste à la limite du temps qui nous était imparti…
En terme de douleur ou de souffrance, on arrive tous, en fonction de notre capacité à résister à celle-ci, à la limite du supportable, à la limite qui fait qu’on a besoin d’être à tout prix soulagé d’une façon ou d’une autre.
Lorsqu’on a cessé de fumer, il y a toujours un moment où on est à la limite de vouloir une clope pour se sentir mieux… et même après plus de 8 ans d’abstinence, je vous le dis !
Quand on a goûté au fruit défendu, qu’on ne peut malheureusement plus s’en passer, mais qu’il nous a échappé ou qu’il faut attendre, attendre et attendre encore… notre patience à des limites.



Et vous, quelles sont vos limites ?

20 commentaires:

Cayenne a dit…

Je vais répondre d'une façon bateau ;-)

Tout dépend du sujet.

Il y a les limites qu'on se fixe pour rester vivant, celles qu'on franchit pour ressentir le frisson.

Il y a les limites de notre connaissance, de notre savoir, de notre force.

Celles qu'on peut passer sans craintes de représailles ou autres, celles qu'on ne peut franchir à cause de notre éducation, parce que c'est politiquement incorrect ou parce que ça ne se fait pas dans notre société.

Le sujet est vaste et très intéressant.

Merci d'avoir posé la question

Anonyme a dit…

@ Cayenne

Merci pour ta réponse. J'aime surtout lorsque tu dis: "Il y a des limites qu'on se fixe pour rester vivant, d'autres qu'on franchit pour ressentir le frisson". C'est criant de vérité

Merci d'être passée

Anonyme a dit…

Souvent on me dit que je suis "no limits". Je suis fait comme ça.

Mais comme le dit si bien Cayenne, je pense aussi que tout dépend du sujet.

Parfois, il est vrai que j'abuse. Disons qu'il faut que je dépasse la barrière, que je me fasse mal, pour enfin me fixer une limite. Il faut que je sache juqu'où je peux aller et ce dans tout les domaines.

Anonyme a dit…

ça sent le vécu ton post...;O) qu'est-ce que tu entends par fruit défendu ? et des limites qu'on franchit pour ressentir le frisson ???

Anonyme a dit…

pour répondre plus précisément sur les limites...oui c'est important d'avoir des limites pour tout : genre qu'est-ce qu'on peut dire et ne pas à dire avec une personne ? la limite amour haine également est si vite franchie....par contre concernant ce fameux "fruit défendu" j'ai jamais compris les gens qui ont besoin par exemple d'aller voir ailleurs ce qu'ils ont déjà chez eux...pourquoi dès lors se mettre en couple si on est malheureux ?? est ce qu'on est obligés de franchir des limites pour se sentir vivre justement ? je m'interroge....

Anonyme a dit…

Mais quel sujet, tu as choisi là!

Les limites sont faites pour être testées, voir leurs solidités, leurs intérêts réels. Les dépassés permet de connaître ses propres limites personnelles, celles que la société nous indique mais qui ne nous correspondent pas, celles qui l'on peut braver sans souciller et celles qui nous sont essentielles et vitales.

Le tout étant d'accepter ces propres limites et ces propres débordements et leurs conséquences.

Anonyme a dit…

@ Don

Ca ne m'étonne pas que tu franchisses toutes les limites! Mais qui ne le fait pas?

Je pense qu'il faut juste être conscient des risques et pouvoir assumer ces risques-là voire même ses propres erreurs. Et ça n'est pas donné à tout le monde! J'espère que tu es de ceux-là... mais comme tu te décris, je connais déjà ta réponse.

@ Pierino

Quand je parle de "fruit défendu", je ne pense pas forcément à la femme (ou l'homme) qui va voir ailleurs! Cela peut aussi être du passé, lorsque tu as connu quelqu'un mais avec qui tu n'es plus pour X raisons et circonstances.

Je pense par exemple à mon premier amour. A chaque fois que je le croise (heureusement vraiment pas souvent), j'ai un pincement au coeur. Il me ramène dans le passé et je me surprends à imaginer un futur avec lui... c'est bête non? Lorsque je le vois, je me dis "pourvu qu'il soit devenu détestable et très con, histoire que je le déteste"... mais ce n'est jamais le cas!

@ tofsi

Tout à fait d'accord avec toi! Si on franchit les limites, on se doit d'en assumer les risques et conséquences. Et ceci quel que soit le domaine ;-)

Anonyme a dit…

Je mettrai mon commentaire sur ton post à un autre moment. Je passais juste pour voir si tu es en ligne. Bisous et salutations de Mlle K.

Anonyme a dit…

@ livfourmi

Bisous à toutes les deux aussi! J'espère que tout se passe bien ;-)

Anonyme a dit…

C’est fou ce que quelques lignes sur un blog nous permettent de découvrir des éléments d’une personne que l’on n’imaginait même pas. A quel point un simple blog peut lui remplir sa vie, jusqu’à en devenir un besoin journalier, tel un fruit défendu qu’on ne peut malheureusement plus éviter. Pourquoi a-t-on tout d’un coup besoins de se rattacher à un monde plus ou moins virtuel. Est-ce pour échapper à la monotonie de sa vie. Peut-on associer le blogeur accro aux personnages de « second life » qui ont besoins de vivre de nouvelles sensations, de rencontrer des personnes différentes de se créer des nouveaux fantasmes, que l’on ne peut réaliser dans la vrai vie. Des personnages comme le « don » et son côté « j’assure à l’italienne», le « pierrino » et son côté « caliméro, la vie est injuste», la « cayenne » aux rêves étranges et fantasmatiques, le « lyille » dont les paroles n’ont aucun sens peuvent certainement être des ingrédients servant à épicer une vie monotone et sans rebondissement. Vu que tous cela me semble encore très étrange, j’ai décidé moi aussi de me lancer dans un monde virtuel, je verrai bien…
Excusez l’orthographe, mais comparé à toutes les belles plumes de ce blog, l’écriture n’est pas encore mon fort. Pour «zieuxbleux » salutation de ptp qui vient d’immerger.

Anonyme a dit…

c'est dingue comme certains peuvent tirer si vite des conclusions rien qu'en regardant en diagonale certains blogs..ceci dit le thème soulevé est très intéressant...me réjouis de lire ton blog ! bon début dans la blogosphère !

Anonyme a dit…

Il y a toute sorte de limites. Tout d’abord les limites physiques quand le corps dit STOP ou quand une branche est trop haute pour qu’on puisse l’attraper. Il y a aussi des limites émotionnelles, quand on vit des événements qu’on ne peut supporter, des limites mentales et comportementales qui nous sont imposées par la vie en collectivité. Le prix de la vie en harmonie et en groupe est un équilibre entre ce qui peut et ne peut être fait. Ne dit-on pas « La liberté de chacun s’arrête là où celle des autres commence » ?

Maintenant, ces limites, chacun les gère comme il peut, veut, doit. Nous ne sommes pas des robots, nous ne nous comportons pas toujours selon la logique. La gestion devient compliquée quand l’émotionnel s’en mêle. Savoir n’est pas pouvoir. Vouloir n’est pas pouvoir. Savoir qu’on ne doit pas, mais ne pas pouvoir ou vouloir - en toute connaissance de cause - résister à l’appel, à l’envie, au fruit défendu. Tout le monde connaît cela.

Difficile donc de répondre à ta question… disons que je respecte les limites qui assurent ma survie.

Cayenne a dit…

@Livfourmi

Comme c'est bien dit "je respecte les limites qui assurent ma survie"

Je pense qu'on ne peut trouver mieux comme conclusion enfin pour ma part.

C'est plein de sagesse maîtresse.

Anonyme a dit…

le commentaire d'anonyme est intéressant! Pourquoi de plus en plus ce monde virtuel? Peut-être par peur d'affronter vraiment la vie, de se confronter face à face avec les gens, de ne pas savoir exprimer à l'autre ce que l'on pense : c'est tellement plus facile de taper quelque mots avec son clavier (même l'âme de l'écriture n'y est pas, les intonations, l'émotion, les ressentis...tous ça manque dans ce monde virtuel). Bien sûr on peut le prendre au premier degré, y mettre des photos, raconter quelques histoires, y dépopser quelques pensées et n'y faire qu'un bref passage! Bref ce nouveau "monde" m'interroge et je me demande souvent où justement se trouve la limite!

Anonyme a dit…

@anonyme & invisible....je vous trouve séduisants!
La limite est celle que ce fixe un blog :
Chacune et chacun cherche déjà un nom de blog, on cherche ensuite un nom qui nous ressemble, on s'inscrit, on passe un temps fou à mettre de la couleur, du strass et des paillettes sur chacune des pages.
On s'évertue à ne pas froisser l'autre dans son intégrité, on lui dit qu'il est gentil, qu'il est beau car on répond à son post!
Ensuite il ne faut pas déraper, car sinon on reçoit un carton jaune, rouge et puis on vient nous dire que l'on doit plus changer d'identité. C'est Chose faite et je rassure le Don en ce sens!
Terminé c'est mon dernier nom...
J'ai vu ce que je voulais voir et vous verrez ce que vous verrez de moi!
La liberté de pensé, d'écrire, la démocratie à l'état pur dans un environnement épuré.
Cordiales salutations à tous et bon week-end les bloggeurs et les bloggeuses.....
=;+))

Cayenne a dit…

@Zieuxbleus

Je m'excuse de faire la police chez toi

@Invisible, Anonyme et Mr. Tchapong

C'est quoi ce délire Lyïlle de prendre encore de nouvelles identités et de te faire toi-même de la pub?

@Zieuxbleus

Encore une fois toutes mes excuses d'intervenir comme ça.

Mr or Mrs Tchapong a dit…

@cayenne

Anonyme et invisible ne sont pas moi, ok!!!!
Je l'ai promis et je tiendrai parole...
ABE

Cayenne a dit…

@Mr. Tchapong

Tu veux que je te ressorte le mail ou tu reconnais avoir publié sous leur pseudo?

Bah de toutes façons ça ne me regarde pas ce n'est pas chez moi.

Et puis maintenant tu as ton blog de toutes façons.

Anonyme a dit…

et sinon chère Zieuxbleus, c'est pour quand ton nouveau post ? mhh ? presque deux semaines maintenant ! ça va pas ça...;O)

Anonyme a dit…

j'ai beaucoup de patiente, mais quand mes limites sont atteintes, plus rien à faire, point de non retour, j'en ai décidé ainsi. Borné quelque peu à mes erreurs perdues...je fixe mes limites de tolérance, mais ma tolérance est grande, trop grande...je devrais revoir un peu mes critères parfois..