... de bras dans lesquels pouvoir me
blottir, me serrer et pouvoir pleurer sur cette épaule si le besoin
s'en fait sentir.
... d'être entourée, en sécurité.
... de me sentir écoutée, entendue,
comprise... et aimée tout simplement.
Voilà plus 3 heures que je ne parviens
pas à trouver le sommeil et que je ressasse les mêmes questions
dans ma tête. Cela me taraude (pour ne pas dire un autre mot) parce
que j'ai non seulement besoin de ces heures de sommeil mais aussi
parce que ces va-et-vient interrogatoires ne servent et n'amènent à
rien. S'imaginer des situations qu'on pourrait éventuellement vivre
ou des paroles qu'on pourrait proférer. Penser à la réaction de
l'autre qui, inévitablement, sera à mille lieues de ce qu'on avait
pu projeter. Se représenter les lieux, les circonstances et l'heure
de l'explication ou de la « confrontation ». Entendre le
son que notre voix pourrait prendre, sentir l'amertume monter au fond
de notre gorge et le goût iodé des larmes sur le bord de nos
lèvres... Enfin ressentir le vide et la sécheresse de notre coeur
lorsque le flot de paroles, d'émotions, de sentiments a été
expulsé hors de notre être.
1 commentaire:
On minimise trop souvent l'importance de prendre qqun dans les bras... le câlin gratuit l'est rarement. Et je sais que tu as besoin de douceur et d'attention pour avoir encore plus envie de donner.
Prends soin de ton coeur!
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