vendredi 24 août 2012

Gommer


J'ai beau te dire que je ne veux plus de cette relation qui me rend malheureuse, tu as beau partir un mois à l'autre bout du monde… et tu habites encore toutes mes pensées et cette nuit, tous mes rêves. Et j'en souffre.

Tu t'accroches à mon cœur et à mon esprit comme un chewing-gum à ma chaussure… plus j'essaie de t'oublier, plus présent tu te fais! Et pourtant, c'est pas faute d'avoir mis de la distance – physique en tout cas – entre toi et moi! Nom de ****, que faut-il faire? La lobotomie me semble être l'ultime remède, mais l'offre ne court pas les rues.

Je ne sais plus comment faire pour ne pas penser à toi et pour ne pas me dire que tout cela n'est que du gâchis. Mais que faire d'une relation qui ne me convient pas, dans laquelle tu donnes si peu et es par conséquent si peu impliqué?

Tu m'as marquée au fer rouge, tatouée. Je ne sais pas que faire pour te chasser, te gommer. Le temps aidera probablement. Mais combien de temps? Quelle patience devrais-je avoir pour passer par-dessus cette histoire? Parfois, je me mords les doigts de t'avoir connu et d'avoir espéré que nos deux individualités puissent être unies... à jamais…

3 commentaires:

Livfourmi a dit…

En matière de tatouage, j'en sais un petit bout aussi. Quoi dire sinon que le temps fait son oeuvre. Que plus profond était le sentiment, plus long sera le temps qu'il te faudra pour réussir à en parler sans pleurer, à te souvenir en souriant...

Livfourmi a dit…

La tienne de cicatrice est encore rouge et enflammée.

Puis avec le temps, elle pâlira, mais ne disparaîtra jamais totalement.

le-gout-des-autres a dit…

Les garcons ont beau avoir une longue habitude du rateau, ca les marque pareil...
Quoiqu'on vive apres, on n'oublie pas.
En fait on vit avec plein de cicatrices...
Faut juste faire en sorte qu'elles ne soient pas trop sensibles a vie.

(on ne meurt pas d'amour, sinon les quais de la Seine etr les allees du Jardin des Plantes seraient jonches de cadavres.)